FootballVinicius réveille le Real qui humilie Liverpool, Naples gagne aussi
Le Brésilien a marqué deux fois et est impliqué sur les trois autres réussites du Real, qui a un pied en quart de finale de la Champions League. Comme Naples vainqueur 2-0 à Francfort.
- par
- Daniel Visentini
Un vent de folie pour un match dément. À Anfield Road, dans son temple, Liverpool voulait oublier la Premier League (8e place) et sauver sa saison grâce à ce prestigieux huitième de finale de Champions League: après quatorze minutes et deux buts déjà inscrits, tous les supporters anglais hurlaient leur bonheur et se moquaient même de Thibaut Courtois. Le gardien de leurs cauchemars, neuf mois plus tôt en finale, venait justement de leur offrir le 2-0 sur une monumentale bourde. Mais le Real s’est réveillé pour s’imposer 5-2.
Il ne faut pas se moquer. Pas face au Real de Carlo Ancelotti. Sur la touche, l’Italien ne perdait pas son calme, comme à son habitude. Son équipe était pressée, suffoquait après ce début de match compliqué? Depuis la touche son body language renvoyait aux siens une image de sérénité. La première assurance du Real est là, figée dans les certitudes de son entraîneur. La deuxième force des Madrilènes, c’est Vinicius. À lui tout seul, il a tordu les espoirs anglais.
Vinicius le bourreau
D’abord, le Brésilien s’est chargé d’égaliser. Une frappe chirurgicale pour commencer, une bourde d’Alisson exploitée avec opportunisme et réussite ensuite. À la 36e, il y avait déjà 2-2. C’est après la pause que le ciel est définitivement tombé sur la tête de Liverpool. Et toujours à cause de Vinicius.
Un coup franc obtenu qui permet à Militão de placer sa tête, deux passes décisives pour Benzema (transparent jusque-là mais subitement si efficace): écœuré par la domination du Brésilien, qui mettait une fois de plus en lumière les limites d’Alexander-Arnold, les supporters anglais s’étaient tus, ou alors chantonnaient sans conviction. Il y aura bien un match retour, mais on ne voit pas comment Liverpool pourrait inverser la tendance.
Naples supérieur
En Allemagne, même constat, même s’il est moins sévère. Naples, à qui le titre en Italie est promis, surfe sur ses succès et Eintracht Francfort n’a pas pu contester aux Transalpins leur supériorité (victoire 2-0 en Allemagne). Avec deux buts d’Osimhemn et Di Lorenzo, Naples a lui aussi un pied en quart de finale avant le match retour à domicile.