Football: Défait sans gloire à Zurich, Servette ne doit pas ruminer

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FootballDéfait sans gloire à Zurich, Servette ne doit pas ruminer

Le revers 2-1 de mercredi au Letzigrund met mathématiquement fin aux rêves de titre pour les Grenat. Mais l’essentiel est ailleurs.

Valentin Schnorhk Zurich
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Valentin Schnorhk Zurich
Steve Rouiller et David Douline et les Servettiens n’ont pas réussi à stopper Antonio Marchesano et les Zurichois.

Steve Rouiller et David Douline et les Servettiens n’ont pas réussi à stopper Antonio Marchesano et les Zurichois.

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C’est un petit peu dur à accepter, mais si cela fait déjà quelques semaines que Servette s’était fait à l’idée, mais les Grenat ne seront pas champions de Suisse cette saison. Cette défaite 2-1 à Zurich mercredi met les choses au clair: même avec un match de plus qu’YB, le SFC a sept points de retard sur Young Boys. C’est arithmétiquement trop.

Déception relative. Si tant est qu’elle a existé un jour, elle est désormais passée, même si cela ne privera pas les Servettiens de quelques regrets. Qu’importe, le chemin que Servette suit aujourd’hui le mène surtout vers cette finale de la Coupe de Suisse du 2 juin.

À ce sujet, il ne faut sans doute pas tirer trop de conclusions. Même les interprétations peuvent être contredites. Il ne faut pas imaginer que le Servette que l’on voit ces temps sera identique contre Lugano. Cela permet de relativiser un peu tout, aussi cette première défaite après avoir pris des points quatre matchs de suite. C’est un petit peu embêtant pour la confiance. Le reste, les certitudes, l’intensité, les enchaînements techniques, cela peut potentiellement revenir pour le jour J, parce que ce sera une finale.

Créer plus de jeu

Alors, de ce match de mercredi face à un FCZ qui ne sait plus trop où il en est, il n’y a pas tant de leçons à tirer. Même si rien n’est très glorieux, déjà parce que le but de David Douline, qui a bien repris du pied droit un coup franc de Baron au quart d’heure, est l’une des rares véritables occasions genevoises avant la fin de match. Et puis, en concédant l’égalisation sur une frappe de Marchesano (54e) et le 2-1 par Krasniqi au terme d’une transition pas si rapide que ça (70e), Servette a révélé certaines fragilités.

Mais elles sont surtout offensives, actuellement. On connaissait le manque de réalisme, il y a aussi la difficulté à se créer des occasions. C’est un élément de leur jeu que les Grenat doivent s’atteler à retrouver. Avec les joueurs qui sont à disposition, parce qu’il semble quand même compliqué de penser qu’Enzo Crivelli (victime d’une déchirure musculaire au mollet) soit de retour pour la finale. Restent deux matchs pour (re)trouver ces automatismes: contre YB lundi à la Praille et à Lugano le 25 mai pour la dernière journée.

Zurich - Servette 2-1 (0-1)

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