Hockey sur glaceJan Kovar: «Dans une finale, on a besoin de réussite»
La tendance s’est-elle inversée entre Zurich et Zoug en finale des play-off? Le top scorer du EVZ avait envie d’y croire, lundi soir au Hallenstadion.
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Jan Kovar (au centre), Dario Simion et Christian Djoos ont retrouvé le sourire, lundi soir.
Martin Meienberger/freshfocusEt si la réussite était passée dans le camp zougois? Jan Kovar avait envie d’y croire, lundi au Hallenstadion, après la victoire de son équipe (1-4), la première de la finale des play-off face à Zurich, celle de l’espoir après avoir été mené 3-0 dans la série.
«Ce qui a fait la différence ce soir? La chance était cette fois de notre côté», répondait le top scorer du EVZ en faisant allusion aux trois matches précédents, tous perdus en fin de rencontre alors qu’ils auraient très bien pu sourire aux joueurs de Suisse centrale.
«Notre deuxième but (ndlr: inscrit contre son camp par le malheureux Geering) était très chanceux, tandis que sur celui de Simion (ndlr: 52e 1-3), j’ai bénéficié d’un contre favorable, poursuivait-il. Dans une finale, on a besoin d’avoir la réussite de notre côté.»
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Il faut savoir la provoquer. Dans le cas du EVZ, ce n’est pas faute d’avoir essayé jusque là. «Les trois premiers actes avaient été très disputés, avec selon moi des occasions de but équitablement réparties entre deux équipes très proches l’une de l’autre, notait Jan Kovar. On avait besoin de cette victoire. On sait qu’on est capables de revenir. Tant que ce n’est pas terminé, on y croit.»
Zoug y croit d’autant plus que le sentiment de voir Zurich trouver de toute manière un moyen de s’imposer s’est en partie estompé, après neuf succès consécutifs à mettre à l’actif de la bande de Rikard Grönborg dans ces play-off.
«Ces moments de haute pression nous rendent meilleurs, ils nous permettent de montrer qui on est.»
Une fin de série chez l’adversaire et une éventuelle inversion de tendance au niveau de la dynamique. Intéressant, non? «On se focalise sur nous-mêmes, pas sur Zurich, coupait d’abord Jan Kovar. En revanche, c’est clair que la dynamique est plus intéressante. C’est pour ce genre de situations qu’on joue au hockey, qu’on se prépare tout l’été: pour pouvoir vivre ces moments de haute pression qui nous rendent meilleurs en tant que joueurs et en tant que personnes, qui nous permettent de montrer qui on est.»
Le tenant du titre a confirmé qu’il avait de belles ressources, lundi, malgré le contexte général et le scénario du début de rencontre (5e Malgin 1-0). La passation de pouvoir, ce n’est en tout cas pas pour tout de suite.