Transport aérienL’alerte à la bombe sur un vol Ryanair entre la Pologne et la Grèce était bidon
Les équipes de déminage grecques n’ont trouvé aucun engin explosif à bord du Boeing 737 transportant 192 passagers, qui s’est posé dimanche à Athènes.
La police grecque a annoncé qu’aucun engin explosif n’avait été trouvé à bord de l’avion de Ryanair reliant Katowice, en Pologne, à Athènes, et qui avait signalé une alerte à la bombe. Le Boeing 737 s’était posé sans encombre sur l’aéroport international de la capitale grecque peu avant 17 heures (heure suisse), avec plus de 190 personnes à bord, avant d’être évacué. La fouille des passagers et de l’appareil «n’a abouti à la découverte de rien de suspect», a précisé la police grecque dans un communiqué.
Deux chasseurs-bombardiers F-16 avaient intercepté l’avion de ligne comme il entrait dans l’espace aérien grec. Il avait auparavant été escorté à vue par des jets de l’armée de l’air hongroise. À l’approche d’Athènes, l’appareil avait été dérouté afin de survoler la mer par précaution. Il a été accueilli dans un endroit isolé de l’aéroport d’Athènes pour inspection par une équipe de déminage.
Piotr Adamczyk, responsable des relations publiques à l’aéroport de Katowice, a déclaré qu’ils avaient reçu une alerte téléphonique alors que l’avion survolait la Slovaquie. «Après le décollage de l’avion, il y a eu un appel au centre d’information de l’aéroport concernant la présence possible d’un engin explosif à bord», a-t-il déclaré. «Nous avons contacté le contrôle aérien, qui a ensuite contacté les pilotes», a-t-il ajouté.