LondresLe Britannique Ben Wallace renonce à devenir chef de l’OTAN
Le ministre britannique s’est retiré de la course pour succéder au Norvégien Jens Stoltenberg, à la tête de l’alliance militaire.
«Ça n’arrivera pas», a affirmé le ministre britannique Ben Wallace à l’hebdomadaire «The Economist» dans un article publié mercredi soir en annonçant se retirer de la course pour succéder au Norvégien Jens Stoltenberg, à la tête de l’OTAN. Il y a «beaucoup de problèmes non-résolus» au sein de l’Alliance et les Etats-Unis souhaitent que M. Stoltenberg reste en poste, a-t-il expliqué. Les Etats-Unis ont le dernier mot mais le poste de secrétaire général de l’OTAN revient à un Européen.
La candidature de M. Wallace avait été soutenue par le Premier ministre britannique Rishi Sunak. «Ben fait un travail fantastique» et est «largement respecté parmi ses collègues dans le monde entier», avait déclaré M. Sunak. A 53 ans, M. Wallace est perçu comme une valeur sûre des gouvernements conservateurs et a notamment été salué pour avoir contribué à convaincre les Occidentaux de fournir de l’aide militaire à Kiev face aux troupes russes.
À la recherche d’un successeur
Jens Stoltenberg, nommé le 1er octobre 2014 pour un mandat de 4 ans, a déjà effectué deux mandats pleins et a été prolongé dans ses fonctions jusqu’au 30 septembre 2023. Les alliés lui cherchent un successeur mais ne parviennent pas à trouver un consensus sur les candidats potentiels, ont confié plusieurs diplomates.
Le successeur de Jens Stoltenberg devra avoir, comme lui, exercé la fonction de chef de gouvernement. Les 22 pays de l’UE membres de l’OTAN (31 membres) souhaitent que le poste revienne à un des leurs et veulent désigner une femme, ce qui serait une première dans l’histoire de l’Alliance.