Evasion en France: Les deux évadés sont allés à l’hôpital, où ils ont été dénoncés

Publié

Évasion en FranceLes deux évadés sont allés à l’hôpital, où ils ont été dénoncés

Les deux mineurs qui s’étaient échappés d’une prison du nord de la France après avoir limé leurs barreaux ont été placés en garde à vue dans un centre médical belge.

Les deux jeunes souffraient de «fractures» après leur évasion rocambolesque.

Les deux jeunes souffraient de «fractures» après leur évasion rocambolesque.

AFP

Les deux détenus mineurs qui se sont évadés d’un établissement pénitentiaire en France, avant d’être arrêtés en Belgique lundi, ont été placés en garde à vue dans l’hôpital où ils s’étaient présentés pour faire soigner leurs blessures, a indiqué mardi la justice belge. Les détenus âgés de 17 ans s’étaient échappés dans la nuit de dimanche à lundi en sciant les barreaux de leurs cellules de Quiévrechain (nord de la France).

Souffrant de «fractures» après leur évasion rocambolesque, ils se sont présentés aux urgences d’un hôpital de la région de Charleroi (sud de la Belgique), a déclaré une porte-parole du parquet de cette ville wallonne. «Les urgences ont alerté la police et comme ils faisaient l’objet d’un signalement international (…) ils ont été privés de liberté et placés sous surveillance policière à l’hôpital», a ajouté la porte-parole, Sandrine Vairon.

Lames de scie et draps

Une fois soignés, ils seront transférés dans un centre de détention pour mineurs en Belgique, a-t-elle souligné. Ces deux mineurs étrangers, sont suspectés l’un de meurtre, l’autre de viol, selon une source proche du dossier en France. D’après les premiers éléments, ils se seraient servis de lames de scie pour limer les barreaux de leurs cellules et auraient ensuite utilisé des morceaux de drap ficelés entre eux pour descendre au sol.

L’établissement pour mineurs de Quiévrechain est situé à la frontière belge et le véhicule qui a pris en charge les fuyards à l’extérieur est «parti en direction de la Belgique», avait souligné lundi un membre d’un syndicat de l’administration pénitentiaire. Désormais un juge belge, saisi du mandat d’arrêt européen émis à Lille par la justice française, va devoir signifier aux deux suspects cette procédure en vue de leur remise à la France.

Une enquête a été ouverte lundi du chef «d’évasion en bande organisée», selon le parquet de Lille, qui a précisé que les deux mineurs encouraient «10 ans d’emprisonnement et 150’000 euros d’amende». S’ils contestent devant la justice belge leur transfert en France, la procédure pourrait durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

(AFP)

Ton opinion