Hockey sur glace - La Chine joue gros et va poser son honneur sur la glace olympique 

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Hockey sur glaceLa Chine joue gros et va poser son honneur sur la glace olympique

32e au classement mondial, l’équipe nationale chinoise risque-t-elle d’être humiliée à domicile lors du tournoi des Jeux de Pékin? Le pays hôte joue son premier match jeudi contre les Etats-Unis (14h10). 

Cyrill Pasche Pékin
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Cyrill Pasche Pékin
L’équipe nationale chinoise risque-t-elle d’être balayée par ses adversaires lors du tournoi olympique?

L’équipe nationale chinoise risque-t-elle d’être balayée par ses adversaires lors du tournoi olympique? 

AFP

Avant que la NHL n’annonce définitivement qu’elle renonce au tournoi olympique de Pékin (comme en 2018 à PyeongChang déjà), la Fédération internationale de hockey et le CIO ont mené des discussions concernant l’éventualité de remplacer l’équipe de Chine par une sélection européenne non qualifiée (la Norvège en l'occurrence, battue par le Danemark en barrage à Oslo). 

La Chine, 32e au classement mondial, est classée juste derrière l’Espagne et la Croatie.

La Chine, 32e au classement mondial, est classée juste derrière l’Espagne et la Croatie. 

La raison sous-jacente? La crainte que les Chinois, qui se trouvent dans un groupe relevé avec le Canada, les Etats-Unis et l’Allemagne, ne se fassent humilier devant leur public. On n’ose à peine imaginer ce qu’il serait advenu de la 32e nation mondiale (derrière l’Espagne, 31e, mais devant l’Australie, 33e), qui a d’ailleurs largement puisé dans la naturalisation express de joueurs canadiens et américains pour mettre sur pied une équipe olympique (lire les encadrés ci-dessous), si le prodige canadien Connor McDavid, les surdoués américains Auston Matthews et Patrick Kane ou l’Allemand Leon Draisaitl (MVP de NHL en 2020) avaient pu jouer contre elle au tournoi olympique. 

Le retrait officiel de la NHL, au début du mois de janvier, a enlevé une partie de l’épine du pied des décideurs du hockey sur glace international. La Chine - entraînée par Ivano Zanatta, ex coach d’Ambri et Lugano, entraîneur de Kunlun en KHL depuis 2021 - a au moins évité l’humiliation de se voir retirer le droit de jouer son propre tournoi olympique. 

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La réponse contre les USA

Reste désormais à éviter un autre affront: celui de se faire ridiculiser sur la glace par des adversaires qui ne sont certes pas des stars de NHL, mais des pointures de la KHL (le puissant championnat russe qui intègre cinq franchises étrangères, dont celle basée à Pékin du Kunlun Red Stars), de la National League suisse ou des championnats de Suède et d’Allemagne. 

C’est la principale crainte qui habite la délégation chinoise avant le premier match du tournoi, jeudi contre les Etats-Unis à 14h10. Même si la sélection chinoise compte dans ses rangs des joueurs de KHL (tous jouent pour le club de Kunlun, dernier du classement avec neuf victoires en 48 matches cette saison), la différence globale de niveau risque malgré tout d’être énorme. 

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