Moyen-OrientPétrolier attaqué en mer d’Oman: le G7 accuse l’Iran
Les sept plus grandes puissances du monde ont dénoncé vendredi la responsabilité de Téhéran dans l’attaque meurtrière du MT Mercer Street.
Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont pointé du doigt l’Iran vendredi après l’attaque contre un pétrolier qui a fait deux morts en mer d’Oman.
«Tous les éléments de preuve disponibles désignent clairement l’Iran», ont-ils déclaré dans un communiqué commun, en dénonçant une «attaque délibérée et ciblée» sans «aucune justification».
«Le comportement de l’Iran ainsi que son soutien à des forces agissant en relais et à des acteurs armés non étatiques menacent la paix et la sécurité internationales», ont martelé les sept ministres (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Canada, Japon) et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Le 29 juillet, le MT Mercer Street, un pétrolier géré par une société appartenant à un milliardaire israélien, a été la cible d’une attaque au large d’Oman, qui a conduit à la mort d’un garde de sécurité britannique et d’un membre d’équipage roumain.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël ont déjà pointé du doigt Téhéran, qui a démenti.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a promis une «réponse collective» et le Premier ministre israélien Naftali Bennett a également assuré que son gouvernement y travaillait.
L’Iran a quant à lui averti qu’il riposterait à tout «aventurisme» après les menaces d’Israël et des États-Unis.
«Nous appelons tous les acteurs concernés à jouer un rôle constructif pour renforcer la stabilité et la paix dans la région», a souligné le G7.
Depuis des années, Israël et l’Iran s’affrontent directement ou indirectement au Liban, en Syrie, en Irak et dans la bande de Gaza palestinienne. Mais ces derniers mois, cette rivalité s’est transposée en mer avec l’émergence d’une mystérieuse série de sabotages et d’attaques.