1er maiDes manifs dégénèrent à Zurich et Bâle
À l’occasion des défilés du jour, des groupes de «casseurs» organisés ont réussi à cibler des intérêts «capitalistes». Unia a dénoncé l’action de la police à Bâle.
- par
- Eric Felley
Des manifestations du 1er mai ont dégénéré à Bâle et Zurich. Dans la capitale rhénane, la police est intervenue pour tenter d’encercler des manifestants habillés en noirs et encagoulés pour la séparer du cortège, mais cela n’a pas fonctionné. Finalement les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour séparer le cortège dans la confusion.
Le syndicat Unia a critiqué dans un communiqué l’intervention brutale des policiers à Bâle. Selon le syndicat, des collaborateurs, des familles et des passants ont été piégés parmi les personnes encerclées durant plus de deux heures. «L’action de la police est contraire aux lois en vigueur et absolument inacceptable dans un État démocratique», a déclaré Unia.
À Zurich, le cortège est parti de la gare vers 10 h 30 avec près de 10’000 personnes. Des éléments perturbateurs masqués et déterminés ont profité de l’occasion pour causer des déprédations le long du cortège, s’en prenant à des boutiques de marque avec de la peinture ou à des banques. Ils ont également repeint en rose le socle de la statue consacrée à Alfred Escher (fondateur de Credit Suisse) devant la gare centrale. Le PLR a réagi dans un Tweet: «Agir plutôt que détruire!»