Transports publicsRetour au port du masque obligatoire sur les quais et aux arrêts de bus?
Les entreprises de transports publics demandent la réintroduction de cette mesure qui avait été appliquée au printemps dernier. L’OFSP fait la sourde oreille. Pour l’instant.
Souvenez-vous: au printemps dernier, tout le monde devait porter le masque aux arrêts de bus ou sur les quais des gares. Mais fin juin, avec la diminution des cas de Covid, la Confédération avait abandonné cette mesure, tout comme l’obligation de porter le masque à l’extérieur. Hic: aujourd’hui, le nombre des contaminations explose. Du coup certains cantons, comme Berne et St. Gall, ont réintroduit le port du masque aux arrêts de bus. Le secteur des transports publics va plus loin et demande que cette obligation soit étendue à tout le pays.
Selon les journaux du groupe Tamedia jeudi, CarPostal a adressé une lettre aux autres entreprises de la branche dans laquelle il est écrit: «Pour des raisons de compréhension, de clarté et de convivialité, des mesures de protection uniformes sont préférables dans les transports publics suisses. Les leaders du système (CFF et CarPostal) ont mené une enquête auprès des cantons sur ce thème. La majorité considère qu’une solution uniforme est la bonne solution.»
Les cantons priés de faire pression
Le secteur est allé plus loin encore. Dans une lettre d’information datant du 23 décembre, il a en effet fait savoir que de nombreux clients ne respectaient pas le port du masque et ne s’en sortaient pas avec les différences cantonales. Certains profitent également de consommer nourriture et boissons pour contourner les règles, a-t-il relevé. Du coup, les cantons ont été priés de discuter d’une uniformisation des pratiques avec Berne.
Du côté de Berne justement, on fait la sourde oreille pour le moment. «La question du port du masque à l’extérieur sera intégrée par l’OFSP dans la discussion sur d’éventuelles mesures supplémentaires, si la situation épidémiologique le justifie», a fait savoir l’Office fédéral de la santé publique. Les journaux précisent toutefois que cette réponse a été envoyée début décembre, alors que le variant Omicron ne sévissait pas encore.