Haut-Karabakh: Pourparlers de paix entre Arménie et Azerbaïdjan, dimanche, à Genève

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Haut-KarabakhPourparlers de paix entre Arménie et Azerbaïdjan, dimanche, à Genève

Les deux voisins, qui se disputent la région du Haut-Karabakh, «entameront des discussions de fond concernant le texte d’un accord de paix». Les heurts les opposant ont repris en 2020.

En août, au moins 286 personnes ont été tuées, tant du côté arménien (photo) que du côté azerbaïdjanais.

En août, au moins 286 personnes ont été tuées, tant du côté arménien (photo) que du côté azerbaïdjanais.

AFP

L’Arménie a déclaré, vendredi, qu’elle participerait, dimanche, à Genève, à des pourparlers sur un traité de paix avec l’Azerbaïdjan, après les récents affrontements frontaliers qui ont mis en péril le processus de normalisation naissant entre les deux pays. Le mois dernier, au moins 286 personnes ont été tuées des deux côtés, avant qu’une trêve négociée par les États-Unis ne mette fin aux pires affrontements depuis la guerre de 2020 entre les voisins du Caucase.

Bakou et Erevan se sont affrontés à deux reprises, en 2020 et dans les années 1990, à propos de la souveraineté du Haut-Karabakh, une enclave peuplée d’Arméniens en Azerbaïdjan.

Discussions de fond

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a déclaré, vendredi, que son ministre des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, et son homologue azerbaïdjanais, Jeyhun Bayramov, «entameront des discussions de fond concernant le texte d’un accord de paix». «Pour l’instant, il n’y a pas un seul document sur la table de négociation que nous pouvions signer ou rejeter», a-t-il déclaré à la télévision.

«Pour l’instant, il n’y a pas un seul document sur la table de négociation que nous pouvions signer ou rejeter.»

Nikol Pachinian, Premier ministre arménien

Les deux ministres des Affaires étrangères se sont rencontrés le 20 septembre à New York, dans le cadre de discussions menées sous la médiation du secrétaire d’État américain, Antony Blinken.

Erevan a affirmé que trois soldats arméniens avaient été tués dans des affrontements frontaliers, la semaine dernière, accusant l’Azerbaïdjan de les avoir provoqués et exigeant le déploiement sur le terrain d’une mission d’observation internationale.

Deux mille soldats russes surveillent

La guerre de 2020, qui a duré six semaines, a coûté la vie à plus de 6500 soldats des deux camps et s’est terminée par un cessez-le-feu négocié par la Russie. L’Arménie a cédé des pans de territoire qu’elle contrôlait depuis des décennies et Moscou a déployé 2000 hommes pour veiller sur cette fragile trêve.

Lors des négociations menées par l’Union européenne à Bruxelles, en avril et mai, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, et Nikol Pachinian avaient convenu de «faire avancer les discussions» sur un futur traité de paix. Ils se sont rencontrés pour la dernière fois à Bruxelles, le 31 août, lors de discussions menées sous la médiation du président du Conseil européen, Charles Michel.

(AFP)

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