TransportsLe recours d’Alstom rejeté, les rames de Stadler seront livrées
Le groupe français contestait un contrat entre les CFF et son concurrent suisse avoisinant les 2 milliards de francs. Mais il a été débouté par le Tribunal fédéral.
Le Tribunal fédéral a rejeté un recours déposé par le groupe français Alstom qui contestait un gros contrat passé par la Compagnie des chemins de fer suisse (CFF) à son concurrent suisse Stadler Rail, ont indiqué ces deux derniers mercredi.
Début octobre, Stadler Rail, en pleine ascension, avait remporté un contrat de quelque 2 milliards de francs suisses portant sur 286 nouvelles rames automotrices, lors d’un appel d’offres auquel avaient également participé Alstom et l’allemand Siemens. «L’entreprise Alstom a déposé un recours contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral. Ce recours a été rejeté», écrivent les CFF, qui y voient une confirmation que les procédures «ont été respectées pendant la procédure d’appel d’offres».
La justice suisse «a rejeté le recours déposé par concurrent malheureux l’année dernière. Par conséquent, Stadler l’a emporté encore une fois dans un appel d’offres international avec son véhicule FLIRT aux performances avérées», souligne Stadler dans un communiqué séparé.
286 rames
La commande des CFF, passée avec ses partenaires régionaux Thurbo et RegionAlps, portait initialement sur 194 trains mais avait été relevée à 286 afin de remplacer tous les trains destinés à être réformés.
Après signature du contrat, Stadler pourra commencer la construction des 286 rames automotrices pour le trafic régional, précise le communiqué des CFF.
«La procédure judiciaire lancée par Alstom se traduit par des retards de livraison. Ainsi, les premiers trains seront livrés au cours de l’année 2026 au lieu de fin 2025, comme prévu initialement», regrette CFF.