Football: Ludovic Magnin: «Le LS est favori et doit assumer ce rôle»

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FootballLudovic Magnin: «Le LS est favori et doit assumer ce rôle»

Le premier derby lausannois se tiendra ce dimanche (16h30) à la Tuilière. Un rendez-vous que le Challensois ne veut pas rater malgré une opposition relevée et quelques imprévus supplémentaires.

André Boschetti
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André Boschetti
Même s’il est bien conscient de la valeur du SLO, Ludovic Magnin veut que son LS montre sur le terrain qu’il est le favori de ce premier derby lausannois de la saison.

Même s’il est bien conscient de la valeur du SLO, Ludovic Magnin veut que son LS montre sur le terrain qu’il est le favori de ce premier derby lausannois de la saison. 

FRESHFOCUS

La deuxième victoire consécutive remportée à Aarau, le week-end dernier, aurait dû permettre au LS et à Ludovic Magnin de préparer en toute quiétude le premier des quatre derbys lausannois de la saison. Tel n’a malheureusement pas tout à fait été le cas puisque, en plus de Kukuruzovic, Turkes et Grippo, deux nouveaux joueurs ne font plus partie de la liste des convoqués pour affronter Stade-Lausanne Ouchy, dimanche à la Tuilière (16 h 30).

Deux nouveaux absents

«Cette semaine, nous avons d’abord perdu Marvin Spielmann puis Stéphane Cueni, soupire le coach lausannois. Le premier sera absent six semaines environ en raison d’une blessure musculaire. Quant à Cueni, il a été prêté au FC Wil jusqu’au terme de la saison. Mais, en cas de besoin, nous pourrons le récupérer à Noël.» Un départ qui contrarie un peu Magnin. «Oui, mais il voulait bénéficier d’un temps de jeu que je ne pouvais pas lui garantir ici. Ce départ ne m’arrange pas car nous ne sommes pas très nombreux actuellement mais, parfois, il faut se mettre à la place du joueur et comprendre qu’il a besoin de jouer pour continuer sa progression. J’espère qu’il trouvera les meilleures conditions possibles pour le faire à Wil. Dans ce cas, le LS, qui récupérera un élément valorisé, en ressortira aussi gagnant.»

Décevant depuis son arrivée à la Tuilière, en janvier, Marvin Spielmann doit, lui, profiter de ce break forcé pour se reconstruire. «Il a prouvé par le passé ce dont il est capable mais il vient de vivre une longue période compliquée à YB puis au LS. Pour revenir au top, Marvin a besoin de confiance et de sentir celle de son coach et de ses coéquipiers. Cette pause doit être synonyme de nouveau départ pour lui.»

Au moment de dresser la liste des convoqués pour ce dimanche, Ludovic Magnin n’a pas eu besoin de faire le tri. «Je n’ai actuellement que vingt joueurs de champ et trois gardiens à disposition. C’est le strict minimum, mais avoir un groupe restreint et totalement impliqué me convient. Pour l’instant, il ne me semble pas urgent de recruter, mais il ne faudrait pas que d’autres noms s’ajoutent à la liste.»

«Il ne faut pas se cacher, le LS est le favori de ce derby. Et notre mission sera de démontrer sur le terrain que nous sommes supérieurs.»

Ludovic Magnin, entraîneur du LS

L’idée de se lamenter avant un match particulièrement délicat n’effleure même pas l’ancien international. «Un derby n’est déjà en soi pas un match normal mais, lorsque l’on se mesure à un club de la même ville, ça ajoute encore un peu plus de sel. Même si le contexte n’est en rien comparable à ce que j’ai pu vivre à Zurich par exemple, la défaite y est strictement interdite. Comme on le dit habituellement, un derby ça ne se joue pas, ça se gagne. Et je vous promets que ce ne sont pas des paroles en l’air!»

Un sommet qui s’annonce d’autant plus intéressant et serré que les deux clubs sont au coude à coude au classement. «Il ne faut pas se cacher, le LS est le favori de ce derby, assume Ludovic Magnin. Et notre mission sera de démontrer sur le terrain que nous sommes supérieurs. Ce qui ne sera pas évident car le SLO est une bonne équipe, dynamique et qui joue avec beaucoup d’engagement physique. Son but sera de nous rendre la vie la plus compliquée possible. Nous sommes ambitieux, mais eux aussi. C’est un match qui promet.»

Silence radio…

En guise de petite répétition générale, le LS et le SLO s’étaient affrontés en préparation en juin dernier. «Et nous avions beaucoup souffert, sourit le coach de la Tuilière. Non, même si ce n’est que le début du championnat, on se connaît déjà bien. Et puis, avec Anthony Braizat (ndlr: le coach du SLO), nous avons passé nos diplômes ensemble et quelques longues soirées à parler foot (avec un large sourire). On s’appelle d’ailleurs régulièrement… sauf cette semaine où je n’ai pas trop eu de nouvelles de lui.»

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