Mondiaux d’athlétisme 2023: Noah Lyles, roi du 100m à Budapest

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Mondiaux d’athlétisme 2023Noah Lyles, roi du 100m à Budapest

Dans un chrono de 9’’83 – meilleure performance mondiale de l’année égalée –, l’Américain de 26 ans est devenu champion de la discipline reine du sprint dimanche.

Noah Lyles après son sacre sur 100 m aux Mondiaux de Budapest dimanche.

Noah Lyles après son sacre sur 100 m aux Mondiaux de Budapest dimanche.

AFP

Noah Lyles, qui vise un doublé 100 m-200 m, a réussi la première partie de son défi en devenant champion du monde de la ligne droite, en 9 secondes 83, dimanche à Budapest.

L’Américain, déjà double champion du monde en titre du 200 m, a amélioré son record personnel de trois centièmes et égalé la meilleure performance mondiale de la saison pour s’imposer devant le jeune Botswanais Letsile Tebogo et le Britannique Zharnel Hughes, tous deux crédités d’un temps de 9 secondes 88 et départagés au millième de seconde.

S’il remporte le 200 m, Noah Lyles parviendrait à réaliser le doublé 100 m-200 m aux Championnats du monde pour la première fois depuis la légende jamaïcaine Usain Bolt en 2015.

Le tenant du titre mondial, l’Américain Fred Kerley, avait été éliminé dès les demi-finales, comme le champion olympique en titre, l’Italien Marcell Jacobs.

La promesse Tebogo

Désormais roi de la course reine, à 26 ans, Lyles s’affirme un peu plus comme un des visages de l’athlétisme mondial, à un an des JO 2024 à Paris.

Il permet aux Etats-Unis de conserver le titre de champion du monde du 100 m masculin pour la quatrième fois de suite, depuis la fin du règne d’Usain Bolt, après Justin Gatlin, Christian Coleman et Kerley.

Au total, en ajoutant l’or du relais 4x100 m masculin partagé en 2019, il s’agit du quatrième titre mondial de la carrière de Lyles.

Tebogo, double champion du monde juniors du 100 m (2021 et 2022) et promesse de l’athlétisme mondial, devient lui le premier sprinteur africain à se faire une place sur le podium mondial du 100 m masculin dans l’histoire, à vingt ans.

Moins de trois heures plus tôt, Lyles avait déjà signé le meilleur temps des demi-finales (9’86).

(AFP)

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