IrakDes roquettes tirées contre une base abritant la coalition internationale
Cinq roquettes sont tombées lundi sur la base d’Aïn al-Assad, dans l’ouest de l’Irak, qui accueille des troupes de la coalition internationale.
Cinq roquettes se sont abattues lundi sur une base de l’ouest de l’Irak qui abrite des troupes de la coalition internationale antidjihadiste, sans faire de victime ni de dégâts, a annoncé un responsable de la coalition.
Une source de sécurité irakienne de la province d’Al-Anbar avait elle initialement rapporté «la chute de trois roquettes aux abords de la base d’Aïn al-Assad», sous contrôle des forces armées irakiennes mais qui accueille des troupes de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis pour lutter contre les djihadistes du groupe État islamique (EI).
«Les rapports initiaux indiquent que cinq roquettes ont touché la base. Les forces de sécurité irakiennes ont répliqué», a ensuite indiqué à l’AFP un responsable de la coalition s’exprimant sous couvert de l’anonymat. «Il n’y a aucune victime ni dégâts signalés pour le moment», a précisé le responsable.
Peu revendiquées
La base d’Aïn al-Assad est fréquemment visée par des tirs de roquettes et des drones armés. Le dernier incident du genre remonte au 30 avril, quand deux roquettes sont tombées à proximité de la base, sans faire de victime ni de dégâts. Cette attaque avait été revendiquée par un groupe, inconnu jusqu’alors, appelé «Résistance internationale» sur une chaîne Telegram pro-Iran, très hostile à la présence militaire américaine en Irak.
De manière générale, ces derniers mois, des tirs de roquettes ou des attaques aux drones piégés ont visé les troupes et intérêts américains en Irak. Elles ne sont généralement pas revendiquées, les États-Unis les imputant systématiquement à des factions pro-Iran. Le 9 décembre 2021, l’Irak a annoncé la «fin de la mission de combat» de la coalition internationale, qui conserve à ce jour ses effectifs sur le sol irakien pour poursuivre un rôle de formation et de conseil.
Ces troupes étrangères jouaient déjà les rôles de conseillers et de formateurs depuis plus d’un an, après avoir aidé les forces irakiennes à vaincre le groupe État islamique. Quelque 2500 militaires américains et un millier de soldats d’autres pays membres de la coalition sont aujourd’hui stationnés sur trois bases tenues par les forces irakiennes, dont celle d’Aïn al-Assad.