Ah, c'est dommage, le Paléo est terminé

Livetickeractualisé le lundi, 24 juillet 2023

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La 46e édition du Paléo Festival Nyon a lieu du mardi 18 au dimanche 23 juillet. Interviews, critiques, anecdotes, retrouvez notre couverture quotidienne.

Laurent Flückiger
Fabio Dell'Anna
par
Laurent Flückiger
Fabio Dell'Anna

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lundi, 24.07.2023

C'est déjà fini!

La 46e édition du Paléo est terminée, merci de nous avoir suivis. On vous donne rendez-vous l'année prochaine. Pour lire le bilan de cette année, cliquez ici.

dimanche, 23.07.2023

Aliose joue sa première grande scène!

lematin.ch / François Melillo

Aliose a déjà joué à trois reprises au Paléo, mais cette édition est encore plus marquante: il s'agit de leur première grande scène au festival. «Nous sommes émus d'être à la Véga. Merci d'être là, j'en perds mes mots», dit Alizé en soulignant avec humour avoir oublié des paroles des trois premiers titres. L'émotion est palpable pour le duo nyonnais. Ils échangent des regards complices tout le long de cette parenthèse folk apaisante. On se sent privilégié de vivre ce moment avec eux.

Et le public est au rendez-vous. Il est resté fidèle pendant les 75 minutes du show. Un show remplit de douceur grâce à leurs harmonies enchanteresses et à la présence de Benohit. Ce dernier a magnifiquement illustré en direct sur les écrans géants les chansons du couple. Si la voix d'Alizé nous captive, nous sommes agréablement surpris par les talents de musicien d'Hervé. Il maîtrise parfaitement la guitare, mais aussi les percussions comme le handpan le temps d'un morceau.

Maxime Le Forestier débarque avec son fils

Ce spectacle réserve également son lot de surprises. Le duo joue pour la première fois «A l'aurore», dont le texte parle du Paléo. «En particulier des soirées à la Ferme (ndlr: le bar des musiciens) à 5 heures du matin lorsque le soleil se lève», explique Xavier. La cerise sur le gâteau est l'arrivée de Maxime Le Forestier, présent la veille sur la même scène, et son fils Arthur pour interpréter «La Ballade de Jim» d'Alain Souchon. Un bonheur! C'était exactement le moment dont nous avions besoin pour terminer cette 46e édition en beauté.

Indochine installe une fosse or au Paléo

Les fans d'Indochine attendaient aux portes du Paléo depuis plusieurs heures dimanche. Il s'agit de la seule date du groupe en Suisse cet été. Pour celle-ci, le festival a dû changer la composition de la Grande Scène. Afin de retranscrire à la perfection leur tournée des stades de l'an dernier avec une scène centrale, un avant-scène a été créé. Au milieu, une fosse où les 1000 premiers privilégiés pourront vivre le show pleinement.

«Evidemment, il ne faudra pas payer une majoration pour y accéder. On a organisé un système de bracelets afin de permettre aux fans d'entrer et de sortir de l'enceinte comme ils le souhaitent. Ils n'auront pas besoin d'attendre pendant les deux premiers concerts devant la scène», a expliqué Michèle Müller. Elle a précisé que ce fonctionnement a été observé lors d'autres événements et que «tout s'est toujours bien déroulé».

Plus de sept heures à attendre devant la scène

A 15 h 30 pile, quan les portiques se sont ouverts, une centaine de personnes ont couru vers la plaine de l'Asse. La plupart avec une casquette ou un T-shirt à l'effigie d'Indochine. Une file a vite commencé sur la droite de la Grande Scène où les gens reçoivent leur sésame. Il faut désormais patienter jusqu'à 22 h 45 et l'arrivée de la troupe à Nicola Sirkis pour passer un moment qui s'annonce déjà comme l'un des meilleurs de cette 46e édition.

La météo du dimanche: ouvert, avec quelques gouttes de pluie

Dimanche, la météo à Paléo s'annonce couverte et avec quelques gouttes de pluie. Les températures varieront entre 29°C et 22°C. Le festival conseille de prendre une veste de pluie et un petit pull.

samedi, 22.07.2023

Bienvenue Yago, tu es au Paléo!

Le Paléo a connu la rencontre d'âmes soeurs qui ont débouché sur des mariages ou la visite d'un centenaire nyonnais, mais jamais la naissance d'un enfant sur le site du festival. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une femme a accouché dans l’une des tentes du Pal’Asse, au camping du festival, écrit «La Côte» aujourd'hui. L’accouchement était inopiné et prématuré. L’équipe de secours s’est rapidement rendue sur place.

Après l’accouchement, la maman et le bébé ont été transférés à l’hôpital. Selon Michèle Müller, responsable de la communication de Paléo, interrogée par le quotidien: «La maman et le bébé vont bien. Yago pèse un petit kilo.»

Le petit garçon recevra un abonnement à vie au festival. C'est la promesse qu'avait faite Daniel Rossellat, patron du Paléo, au cas où tel événement se produirait.

Touchant Maxime Le Forestier

Il devait venir en 2022 au Paléo et avait été contraint d'annuler pour cause de maladie. On apprenait plus tard que les médecins lui avaient diagnostiqué un cancer de la langue. Un an plus tard, l'auteur-compositeur-interprète français au plus d'un demi-siècle de carrière est là. Son timbre de voix quasi intact et un sourire de survivant.

Tôt en soirée samedi, son concert sur la scène Véga fait prendre au Paléo des allures de folk festival, avec des spectateurs assis sur des couvertures. Il y a du soleil, la température est plutôt agréable et le vent souffle parfois dans les cheveux blancs de Maxime Le Forestier. Avec lui, une formation acoustique composée de trois guitaristes, un contrebassiste et un batteur-percussionniste.

Le chanteur, 74 ans, en veston sombre et t-shirt interprète ses plus grandes chansons: «Né quelque part», «Mon frère», «Ambalaba», pour ne citer qu'elles. Toujours avec un regard furtif sur le prompteur. On ne lui en voudra pas. Surtout pas ses fans qui récitent les paroles avec lui.

«Notre histoire va s'arrêter là»

Après plus d'une heure de concert, Maxime Le Forestier déclare: «Il ne sera pas dit que j'aurais chanté quelque part sans chanter une chanson de Brassens.» Lui qui fait une tournée sur le bon maître des mots interprète «La maîtresse d'école». Il regarde moins le prompteur sur celle-ci que sur ses propres chansons. Peut-être pas si étonnant pour quelqu'un dont la vie a été orientée quand il a découvert en 1963, la même semaine, la chanson, la guitare et l'auteur des «Copains d'abord».

Maxime Le Forestier chante encore «La Rouille» (1972) et sourit sur ses paroles en regardant le public: «Notre histoire va s'arrêter là / Ce fut une belle aventure / Nous ne nous verrons plus.» Faut-il le prendre aux mots? Il quitte la scène puis revient entonner «San Francisco» avant de disparaître.

lematin.ch/François Melillo

Samedi, la météo au Paléo s'annonce ensoleillée. Les températures varieront entre 27°C et 20°C. Le festival conseille de prendre une gourde, de la crème solaire et un chapeau.

Martin Garrix patine sur la Grande Scène

Le métier de DJ consiste à mixer en live et créer une setlist cohérente de ses propres titres ou remix avec des transitions propres. Le pousse-disque joue un morceau l'un après l'autre juste dans l'optique de satisfaire et faire chanter son public. On vous laisse deviner quelle définition a caractérisé le set de Martin Garrix, hier? La deuxième, bingo!

Celui qui se trouve souvent au sommet des classements des meilleurs DJ au monde a été, à nos yeux, une déception lors de sa performance à la Grande Scène, vendredi 21 juillet. A plusieurs reprises, nous avions l'impression d'être dans une discothèque de village, les effets visuels démesurés en plus. Le public était pourtant conquis.

Même les canons fumigènes, les lumières et les jets de flamme n'ont pas pu sauver les moments où le Néerlandais de 27 ans – l'un des plus gros cachets du festival – a appuyé sur «play» pour lancer «One More Time» de Daft Punk, «World, Hold On» de Bob Sinclar et «Seven Nation Army» de The Whites Stripes. Entendre le public chanter en choeur: «Po po po po…» a été le pompon. Le rendu était très cliché et sans saveur.

© Paléo / Nicolas Patault

Bigflo & Oli: «Notre rêve est de faire dix dates dans dix opéras»

Avec Martin Garrix, ils étaient sans doute les plus attendus au Paléo vendredi soir 21 juillet. Bigflo & Oli, les deux frangins Ordonez natifs de Toulouse, se sont produits pour une nouvelle fois au festival, la deuxième sur la Grande Scène. Nous les rejoignons en backstage à 20 h, une heure avant leur show. Dans leur loge, il y a une collection de maillots, polos et T-shirts. Chacun a sa penderie. «On en a beaucoup, on fait 24 dates. Voilà le maillot du club de River Plate», nous montre fièrement Bigflo, en référence aux origines argentines de leur papa.

La suite de l'interview en cliquant ici.

Bigflo & Oli (à gauche).

Bigflo & Oli (à gauche).

Joseph Carlucci
vendredi, 21.07.2023

Lila Iké emmène le reggae sur la Grande Scène

Joseph Carlucci

Ce n'est pas le style le plus courant cette année au Paléo. La Jamaïquaine de 29 ans était ambassadrice du reggae, vendredi en ouverture de la Grande Scène à 18 h 30. Le public n'est pas très nombreux mais la chanteuse, protégée de Protoje, a suffisamment d'expérience pour parvenir à le faire bouger avec son style enrichi d'éléments néo-soul, early roots, hip-hop et dancehall. Encore plus tôt, sur la Véga, c'est un pilier du reggae jamaïcain, Max Romeo, plus de cinquante ans de carrière, qui a fait ses adieux à la scène. La relève est là.

Oete, terriblement attachant sur scène

Joseph Carlucci

Si Oete arrive habillé tout de noir sur scène, c'est certainement pour contre-balancer son univers coloré. Sa pop synthétique aux sonorités 1980 a fait danser le Club Tent le 21 juillet. Sa voix voilée nous rappelle souvent celle de Fishbach ou de la chanteuse de Niagara. En particulier sur sa reprise d'«Idées noires» de Bernard Lavilliers.

Le Français subjugue lors d'une ballade dédiée à ses idoles: Barbara et Ana Silva. Le titre s'appelle «Merci d'avoir vécu». Notre préféré. Terriblement humain sur scène, Oete s’y abandonne avec la fougue et la fébrilité de la jeunesse. Il occupe l'espace et termine le show en réussissant à convaincre plus de la moitié de la foule de l'ajouter sur Instagram. «Ou Facebook pour les plus de 50 ans.»

Vendredi, Paléo annonce une météo couverte

Les températures varieront entre 25°C et 19°C. Le festival recommande de prendre une veste de pluie et des chaussures adaptées.

Au Paléo, on peut tester sa drogue

Le Paléo accueille pour la première fois NightLife Vaud. Au stand, situé un peu discrètement au nord du terrain entre la scène Véga et la HES-SEO, l’objectif est d’informer et de discuter avec le public des risques liés à une consommation de substances psychoactives, et de la santé sexuelle. De la prévention donc, mais aussi du drug-checking. Les festivaliers peuvent en effet y faire analyser leurs substances.

Pour déterminer quel est le degré de pureté du produit, cela prend une quinzaine de minutes, nous décrit-on sur place. Toute drogue peut être testée, sauf le LSD et le cannabis de synthèse. La consultation est gratuite et anonyme. Et non la police n'est pas cachée derrière un kebab, prête à intervenir. D'ailleurs, la brigade des stupéfiants n’est pas présente.

Usage de stupéfiants «festif mais responsable»

Actif depuis une année, le programme était déjà actif au Montreux Jazz Festival ou au Baléléc. Il a été mis en place conjointement par plusieurs associations de prévention et la Direction générale de la santé publique du canton de Vaud avec l’aval des forces de l’ordre. «Nous partageons la vision qu’il faut trouver un consensus entre sécurité et santé publique», explique Stéphane Caduff, responsable du projet pilote, dans «La Côte». «J’ai la perception que désormais l’usage de stupéfiants reste festif mais de manière responsable», déclare Mario Fossati, secrétaire général du Paléo.

Et le quotidien de rappeler que la substance qui envoie le plus de festivaliers et festivalières à l’infirmerie reste l’alcool.

lematin.ch

Bianca Costa en interview: «Me retrouver seule et incomprise m’a poussée à composer»

lematin.ch/François Melillo

Elle a la France et le Brésil dans son coeur. En seulement deux ans, Bianca Costa a inventé un genre qui marie la douceur de la bossa-nova avec la trap ultra street. Elle s’est imposée avec des titres comme «Seleção» ou «Olé Olé» et a fait la première partie d’Angèle sur certaines dates du «Nonante-cinq tour». Hatik et Dadju saluent son talent, tout comme Bigflo et Oli avec qui elle a partagé la scène.

Vous l’aurez compris, la chanteuse de 24 ans née à Florianópolis (Sud) est sur le bon chemin pour imposer son style singulier. Elle a été invitée par le Paléo à chanter le 20 juillet au Dôme, dans le Village du Monde dédié au Brésil. Une belle surprise dont elle nous a parlé juste avant de se produire en concert.

Pour lire la suite de l'interview, c'est par ici.

Une Jain cosmique sur la Véga

Le jeudi 20 juillet, Jain faisait son troisième passage au Paléo, après avoir fait déborder le Détour en 2016 avant de revenir sur la Grande Scène en 2018. On se réjouissait de retrouver l’artiste française avec, pour la première fois, un orchestre (une bassiste, un guitariste et deux hommes aux machines) afin de donner corps à son excellent 3e album, le disco et gypsy «The Fool», et de réinterpréter ses anciens titres.

Fini donc Jain derrière ses loopers. Sur la scène Véga, dans un nouveau costume (crop top à strass et à franges), elle n’a qu’un micro en main et on ne la sent pas tout à fait à l’aise sur ses premiers morceaux où elle répète «1, 2, 3» pour chauffer le public et balance les bras de droite à gauche. Mais quand vient le premier extrait de «The Fool», la formule orchestre prend tout son sens. Cet album a une formidable puissance live. C’est là que le concert démarre véritablement, et la suite va nous emmener haut, haut, haut.

Elle enregistre les spectateurs

Devant une foule qui se serait volontiers placée sur le talus de la Grande Scène plutôt que de se masser sur les côtés d'une arène trop petite, Jain décortique la création de «Come» instrument par instrument. «J'avais 16 ans, rappelle-t-elle. Et j'ai commencé par ce rythme. Puis j'ai joué cette mélodie sur la guitare de ma grande soeur. Je suis montée à Paris et Yodelice a ajouté cette ligne de basse.» Elle descend de scène et se dirige vers le premier rang enregistrer un à un des spectateurs chanter «Come, come, my baby come». Une fois toutes les pièces assemblées, le titre est lancé. Quel pied! Et qu'est-ce que c'est malin!

Le concert avance et ne perd aucunement en intensité. Jain prend un petit bain de foule. Après, elle se place derrière deux tambours pour interpréter «Makeba». Le tube est étiré sur une dizaine de minutes et la ferveur est immense. À la fin, l'artiste française joue seule à la guitare «Maria», tiré de «The Fool», avant que les musiciens la rejoignent tour à tour. Le morceau devient alors cosmique. Parfaitement à propos avec la scène Véga.

lematin.ch/François Melillo

Shaka Ponk dit adieu au Paléo

Shaka Ponk est passé par le Paléo pour sa tournée d'adieu. Et quel show, ce jeudi 20 juillet sur la Grande Scène! Heavy metal, rock, electro, hip-hop et même parfois du disco, le groupe maîtrise tous les styles. Il s'essaie même un peu au gospel avec une chorale d'une dizaine de personnes qui l'accompagne sur tous les genres. Les Français ont aussi l'art de se mettre le public dans la poche en quelques secondes. Par exemple, lorsque la chanteuse Sam s'arrête pour fumer une clope afin de chauffer le public.

Ce n'est pas tout. À deux reprises, Frah décide de venir dans la foule. La première fois, juste pour goûter à la frénésie du public et la deuxième afin de contrôler la plaine de l'Asse. Il se place sur une plateforme qui lui permet de surplomber le Paléo et hurle: «Si tu es fatigué, petit ou vieux, il faut partir. Tu pourrais mourir. Ou pire, tu pourrais perdre ton téléphone.» Après avoir installé un silence religieux, l'apocalypse commence et une horde de gens tournent autour de lui en criant.

Une reprise criarde de Nirvana

Si la scène dure bien dix minutes, c'est pour lancer une reprise de «Smells Like Teen Spirit» de Nirvana. Une cover qui se termine un peu trop criarde à notre goût. Mais rien ne vaut l'émotion de Sam, presque en larmes, lors des derniers titres du show. Shaka Ponk a donné un concert explosif et rentre-dedans, mais on regrette le manque d'interaction entre les membres du groupe. Cela aurait rendu le moment encore plus magique.

jeudi, 20.07.2023

Technobrass: fanfare pour dancefloor

Jeudi soir, c'était fanfare au Dôme. Attention, on ne parle pas de celle qui est invitée par une commune pour célébrer la composition du nouveau gouvernement gauche-droite ni de celle qu'on peut voir sur une place d'armes lors de la journée des parents. Avec Technobrass, on a affaire à des cuivres et des percussions, originaires de Rio, qui font de la techno. Pas des reprises comme fait la célébre Meute mais leurs propres compositions.

Le but ici est de faire danser, et c'est ce qui s'est passé au Village du Monde, malgré l'heure précoce (de 18 h 45 à 19 h 45). La tente débordait de spectateurs qui voulaient se faire plaisir avant de déguster une picanha sauce chimichurri. Les morceaux de Technobrass mettent rapidement en nage. Par contre, question, mise en scène, le spectacle a rapidement peu d'intérêt. On se dit aussi qu'on aimerait bien voir la réaction d'un public, au Brésil, face à une performance de nos fameux groupes de guggenmusik. Parce que l'idée n'est pas si éloignée et l'exotisme peut fonctionner dans les deux sens.

Envoyez-nous vos images de campagnols!

Un campagnol sortant le bout de son museau au Paléo en 2022

lematin.ch

L’an dernier, c’était leur édition: les campagnols étaient partout, sur le terrain du festival comme au camping. Pas farouches, ils pointaient même le bout de leur museau durant les concerts. Après deux ans sans Paléo, les rongeurs avaient fait de l’Asse leur maison. Chou mais cela posait problème: on trouvait en effet de très nombreuses cavités, particulièrement au Quartier des Alpes. Pour la sécurité des festivaliers, les organisateurs avaient donc dépêché une équipe pour reboucher avec du sable les trous les plus importants.

Les campagnols sont-ils de retour cette année au Paléo? On est reparti à leur chasse. On a remarqué des cavités sur le terrain - bien moins qu’en 2022. Aucun rongeur n’en est sorti. On est par contre sûr d’en avoir vu un filer à toute vitesse, mardi, sous le plancher du service de presse. Pourtant, selon ce dernier, il n’y en aurait pas. Et assure qu’aucun traitement n’a été fait pour les éliminer. Il se dit aussi que l’apparition d’une colonie de campagnols n’est pas fréquente mais qu’elle aurait plutôt lieu tous les cinq à six ans. 

Mais ces trous existent (au Quartier des Alpes) et ce passage furtif d’un campagnol n’était pas une vision. Peut-être vous, chers festivaliers, en avez-vous vu sur le terrain du Paléo cette année. Si c’est le cas, envoyez-nous vos images à l’adresse suivante social@lematin.ch et nous les publierons. Bonne chasse!

L'une des cavités au Quartier des Alpes

L'une des cavités au Quartier des Alpes

lematin.ch

Shaka Ponk est arrivé au Paléo

Instagram Shaka Ponk

Shaka Ponk est arrivé au Paléo ce 20 juillet. Trois membres du groupe français sont déjà sur la Grande Scène avant leur concert de ce soir à 21h30. On voit (de g. à dr.) le bassiste Mandris, le clavier Steve et sur la moto, le batteur Ion. Que nous réservent-t-ils?

La sensation belge Pierre de Maere en interview

Pierre de Maere sur la scène Véga au Paléo, le mercredi 19 juillet 2023.

Pierre de Maere sur la scène Véga au Paléo, le mercredi 19 juillet 2023.

lematin.ch / François Melillo

Pierre de Maere a joué mercredi sur la scène Véga au Paléo quelques heures avant Rosalía. Il nous raconte tout le bien qu’il pense d’elle et confie être toujours plus confiant sur scène. Découvrez son interview en cliquant ici.

Phoenix en interview

Christian Mazzalai, guitariste de Phoenix, mardi 18 juillet 2023 au Paléo Festival sur la scène Vega.

Christian Mazzalai, guitariste de Phoenix, mardi 18 juillet 2023 au Paléo Festival sur la scène Vega.

lematin.ch / François Melillo

Presque vingt-cinq ans après ses débuts sur disque, le groupe français, Phoenix, reste une référence inégalée dans le rock electro et l’a démontré mardi au Paléo. Retrouvez notre rencontre avec le guitariste Christian Mazzalai, en cliquant par ici.

Jeudi, la météo au Paléo s'annonce ensoleillée

Les températures varieront entre 27°C et 21°C. Aucun risque de pluie n'est à prévoir pour le moment. Le festival vous suggère de prendre de quoi vous protéger du soleil et une gourde!.

mercredi, 19.07.2023

KT Gorique la mérite

lematin.ch/François Melillo

«J'ai commencé à rapper à 13 ans, j'ai passé la trentaine et je suis là aujourd'hui», dit mercredi KT Gorique, fière. Et elle peut l'être: la Romande est la première rappeuse suisse à monter sur la Grande Scène du Paléo. On a pu voir que cela comptait énormément pour elle. Accompagnée d'un MC, d'un batteur et d'un DJ, KT Gorique a tout donné durant une heure. Rappelons qu'elle a été championne de freestyle en 2012 à New York.

Son style? Du rap, du reggae, en français et en anglais, s'il faut mettre des étiquettes. «Comment définir ma musique? Cela s'écoute avec le coeur tout simplement», décrit-elle, alors que les spectateurs font eux aussi des coeurs avec les mains. Un public, réceptif, qui atteignait probablement les 10'000 personnes vers 19 h 30.

Sur l'un des derniers morceaux, KT Gorique fait venir toute son équipe sur scène «parce qu'on est dans un bon mood» et pour profiter du moment. À la fin, la rappeuse a craqué, terminant le show en larmes, envahie par l'émotion du moment HIS Torique.

La météo du mercredi 19 juillet

La météo au Paléo s'annonce ensoleillée, mercredi. Selon MeteoNews, les températures varieront entre 29°C et 21°C. Aucun risque de pluie n'est à prévoir pour le moment. Le festival conseille de prendre de quoi vous protéger du soleil et une gourde.