Hockey sur glaceGenève-Servette s’impose en patron
Les Aigles, vainqueurs 4-1 samedi, ont infligé à Bienne une deuxième défaite en 24 heures. Les voilà avec 5 points d’avance en tête de National League.
- par
- Simon Meier Genève
GE Servette, c’est décidément du costaud. Vainqueurs (4-1) samedi soir aux Vernets d’un dauphin biennois qu’ils avaient déjà battu la veille (2-3 ap), les Aigles ont repris leurs aises en tête du classement de National League. Ils possèdent désormais cinq unités d’avance sur les Seelandais, qui ont un match de plus au compteur. Ils ont surtout envoyé un nouveau signal fort à l’ensemble de la concurrence: pour les déloger de tout là-haut, il faudra souquer ferme.
Même privé de ses Finlandais Sami Vatanen et Valtteri Filppula, Genève a livré deux premiers tiers de très haut vol. Les joueurs de Jan Cadieux, qui n’avaient pas oublié leur entame catastrophique de la veille, ont cette fois-ci mouliné d’entrée. Le gardien Robert Mayer a certes dû sauver devant Damien Brunner (8e) puis Noah Schneeberger (9e). Mais les Grenat tenaient leur os et avec eux, le talent peut surgir d’un peu partout, par vagues ou par éclairs. Ce coup-ci, c’est Linus Omark, parfaitement servi par Teemu Hartikainen (15e) puis Yohann Auvitu (17e), qui a frappé à deux reprises.’
Un temps-mort qui a relancé Bienne
Forts de leur double avance, les Aigles ont entamé la deuxième période en trombe. Leur tort? Ne pas avoir enfoncé le clou, à l’image de Hartikainen à la 27e, lui qui avait déjà ajusté le poteau à la 17e. Acculés voire asphyxiés, comme en infériorité numérique permanente, les Biennois ont résisté jusqu’à ce que leur entraîneur réclame un temps mort à la 29e. Un choix judicieux d’Antti Törmänen, qui a ainsi permis aux siens de souffler, puis de refaire surface. Menaçants à leur tour, les Seelandais sont même parvenus à relancer, grâce au 2-1 de Jere Sallinen à la 39e, un match que les Genevois n’avaient pas - encore - su plier.
Du suspense dans l’air? Oui, un peu, d’autant que Viktor Lööv a bien failli égaliser juste avant la deuxième sirène. Mais le leader de National n’a pas douté. Solides et disciplinés autour d’un bon Robert Mayer, les Aigles ont patiemment attendu l’heure de porter l’estocade. Elle est tombée à la 52e, lorsque Marco Miranda a conclu sans bavure sur un service de Pouliot. Pour faire bonne mesure, les Genevois ont encore salé la note par Vincent Praplan dans le filet vide (59e). Le signal est définitivement lancé: il sera compliqué de déloger le leader d’ici à la fin de cette saison régulière.