Accueil: Près de 700 élèves ukrainiens dans les classes valaisannes

Ils sont près de 700 dans tout le canton. Avec des régions plus sollicitées que d’autres, comme Val d’Illiez, Nendaz ou encore Martigny. Avant le conflit en Ukraine, le Valais comptait un peu moins de 3% d’élèves allophones (environs 1000 enfants). Aujourd’hui, le chiffre s’élève à 4,5% (1600).

Près de la moitié de ces élèves sont à l’école primaire, 20% fréquentent le cycle d’orientation (secondaire) et un tiers les classes d’accueil du Service de la formation professionnelle. Les élèves sont la plupart du temps intégrés dans des classes ordinaires et bénéficient de périodes de soutien pour l’apprentissage de la langue d’accueil.

Si le nombre de demandes est trop important dans une même région, d’autres solutions sont recherchées, comme l’ouverture de groupes allophones, avec des moments d’intégration à des classes régulières, indiquent lundi les autorités valaisannes. 

Dans le canton de Vaud, ce ne sont pas moins de 1189 élèves ukrainiens intégrés au sein de 712 classes de l’enseignement obligatoire, selon les chiffres du Canton au 17 janvier 2023. Ils sont par ailleurs 183 sur les bancs de l’enseignement post-obligatoire, comme le gymnase par exemple.

Il y a dix jours, le Canton de Fribourg faisait également le point. Avec des chiffres plus généraux sur l’accueil des migrants dans les familles. À ce jour, donc, 479 réfugiés ukrainiens vivent actuellement au sein de 233 familles fribourgeoises. Depuis le début du conflit, 1789 Ukrainiens ont trouvé refuge dans 749 familles.