France: Une maire se fait agresser à la sortie du Conseil municipal

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FranceUne maire se fait agresser à la sortie du Conseil municipal

L’édile de la commune de Chantepérier, en Isère, a été attaquée mardi vers 20h30 par une habitante de 50 ans, qui l’a frappée au visage, griffée et lui a violemment tiré les cheveux.

La suspecte a été placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacts avec la maire et de se rendre à la mairie (image d’illustration).

La suspecte a été placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacts avec la maire et de se rendre à la mairie (image d’illustration).

AFP

La maire de la commune de Chantepérier, en Isère, a été agressée mardi soir par une habitante de 50 ans alors qu’elle sortait du Conseil municipal, a-t-on appris auprès du procureur de Grenoble, confirmant une information du quotidien «Le Dauphiné Libéré». L’édile a été attaquée vers 20h30 par cette femme qui l’a frappée au visage, l’a griffée et lui a violemment tiré les cheveux, selon la même source.

Pour un problème de voirie

D’après les premiers éléments de l’enquête, elle s’en serait prise à l’élue au sujet d’un conflit lié à un problème de voirie. Une plainte a été déposée par la victime mercredi matin et la suspecte placée en garde à vue. A l’issue de celle-ci, la quinquagénaire a été déférée mercredi au parquet de Grenoble.

Elle sera jugée le 4 août pour violences avec ITT (incapacité temporaire de travail) inférieure à huit jours sur personne chargée d’une mission de service public. Conformément aux réquisitions du parquet, elle a été placée sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contacts avec la maire et interdiction de se rendre à la mairie.

Plan de mesures

Le 7 juillet, la ministre chargée des Collectivités territoriales Dominique Faure a détaillé un plan de 5 millions d’euros visant à renforcer la protection des élus, sans toutefois parvenir à convaincre ces derniers. Les premières mesures de ce plan avaient déjà été annoncées peu après l’incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), en particulier la création de 3400 référents «atteintes aux élus» dans les commissariats et gendarmeries, ainsi que le renforcement du dispositif «alarme-élu». A cela, Mme Faure ajoute une protection juridique et psychologique. Un numéro unique sera mis à disposition des élus.

(AFP)

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