FootballLe FC Sion arrache un point dans un match complètement fou
Grasshopper menait 4-1 à la 69e samedi au Letzigrund. Puis les Valaisans ont frappé trois fois, notamment grâce à la meilleure performance de Mario Balotelli sous le maillot sédunois. Score final 4-4.
- par
- Florian Vaney Zurich
Qu’est-ce que vient d’inventer le FC Sion… Embarqués dans une soirée vraiment pas évidente, fragilisés et menés de trois longueurs dès la 69e (4-1), les Valaisans ont retourné Grasshopper. Avec, dès la 46e minute, un Mario Balotelli à nouveau positionné derrière le ou les attaquant(s)! Le rendu face à Winterthour avait été assez affreux. En donnant un peu plus de lui-même, l’Italien a fait mentir beaucoup de monde. Aussi parce qu’il n’est pas resté aussi immobile que le week-end passé. Il a inscrit son premier but dans le jeu sur le 4-3 de la 82e et largement participé à la folle remontée des siens. Finalement honorée du point du 4-4.
On revient une heure et demie plus tôt. Le FC Sion venait de redonner vie à un “coup” qui ne le met pas franchement en valeur. De la même manière qu’il n’avait jamais compensé les deux buts encaissés d’entrée face à Young Boys lors de la 2e journée, il a payé cher ses huit premières minutes au Letzigrund samedi. Le temps pour Grasshopper de marquer deux fois et de faire remarquer que les Valaisans font face à un problème ennuyant et un brin récurrent de responsabilisation sur les balles arrêtées.
Fragilité défensive du côté de Sion
Bien avant ce départ en trombe, Sion était attendu sur le terrain des choix. Paolo Tramezzani avait donc décidé de laisser Mario Balotelli sur le banc, revenant à un 4-3-3 habituel animé notamment par le retour de Musa Araz. Passé cette entame affreuse, on retrouvait d’ailleurs vite les qualités sédunoises. Sans la latte (sur une tête d’Ilyas Chouaref) et si Itaitinga avait remporté son duel avec Justin Hammel, le score aurait été de 2-2 après 13 minutes. Animé, vous dites?
Tout n’y était pas pour autant côté valaisan. La réduction du score de Filip Stojilkovic se voulait largement méritée, mais restaient une sensation de fragilité défensive et un Anto Grgic pas tout à fait dans ses crampons à mi-terrain. En plus d’une gestion des moments importants bancale. Quelques secondes après le 2-1, Bendeguz Bolla redonnait deux longueurs d’avance aux Zurichois (35e).
Cinq changements avant l’heure de jeu
Pour comprendre que tout ça ne convenait pas à Paolo Tramezzani, il suffisait de prêter attention à ses changements. Deux à la mi-temps (dont l’entrée de Mario Balotelli), trois à la 59e. À ce moment-là, Giorgio Contini n’avait toujours pas bougé. Parce qu’au fond, les choses semblaient entendues. Surtout à 4-1 (Hayao Kawabe, 69e). Et puis Sion a convoqué l’irrationnel. Quelle équipe étonnante décidémment.