BanditismeHold-up d’une bijouterie à Gstaad: quatre suspects écroués en France
Quatre hommes âgés de 27 à 32 ans, soupçonnés d’avoir pris part en février au braquage, ont été inculpés et placés en détention provisoire, a annoncé vendredi le parquet de Marseille.
Quatre hommes soupçonnés d’avoir participé en février au vol à main armée d’une bijouterie de Gstaad (BE) ont été mis en examen et écroués, a annoncé vendredi le parquet de Marseille. Le 9 février, des individus s’étaient emparés, «sous la menace de deux armes de poing, de bijoux (bagues, colliers, etc.) pour un montant évalué à 40 millions de francs suisses», explique le ministère public dans un communiqué. Ils avaient ensuite quitté les lieux à bord d’un véhicule volé à Annemasse (Haute-Savoie), près de la frontière.
Selon une source proche de l’enquête, une équipe de malfaiteurs niçois était soupçonnée. Les investigations ont conduit à l’arrestation, ces derniers jours, de 11 personnes dans les Alpes-Maritimes, notamment à Nice, Vallauris et Mandelieu avec l’aide des unités d’intervention, le Raid et la BRI.
Aucune trace du butin
Lors des perquisitions, environ 4500 euros, un traceur GPS, un brouilleur ou des talkies-walkies ont été saisis mais aucune trace des bijoux. «Le butin n’a pas été retrouvé, ce ne sont pas des pièces gigantesques mais très chères», a expliqué la source proche de l’enquête.
Au final, quatre hommes âgés de 27 à 32 ans ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Deux sont poursuivis pour «vol avec arme en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de crimes en bande organisée et vols en bande organisée», et les deux autres sont mis en examen uniquement pour participation à une association de malfaiteurs, détaille le parquet.
Ils sont tous connus pour des faits de banditisme, selon la source proche de l’enquête. Des membres de leur entourage, arrêtés avec eux, sont ressortis libres et sans poursuite. «Souvent les faits de banditisme commis en Suisse émanent d’équipes en France, mais d’habitude plutôt en région lyonnaise», a encore commenté la source proche de l’enquête.