Magali Berdah: «Il n’y avait pas lieu de me placer en garde à vue»

Publié

FranceMagali Berdah: «Il n’y avait pas lieu de me placer en garde à vue»

L’agente d’influenceurs a pris la parole sur Instagram et affirme coopérer avec les autorités pour passer rapidement à autre chose. Elle mentionne également son litige avec Booba.

F.D.A.
par
F.D.A.
Magali Berdah a été placée en garde à vue la semaine dernière à Nice.

Magali Berdah a été placée en garde à vue la semaine dernière à Nice.

AFP

Magali Berdah a été placée en garde à vue la semaine dernière dans les locaux de la police judiciaire de Nice, a annoncé «Le Parisien». Cette dernière est soupçonnée d’avoir mis en faillite une société avec un passif de 2,5 millions d’euros entre 2014 et 2015, avant ses débuts dans le monde de l’influence. Sur Instagram, elle a confirmé l’information. «Concernant ce que vous avez vu sur Nice, oui, effectivement, j’ai été placée en garde à vue la semaine dernière. C’est une vérité», a-t-elle dit.

«À mon sens, il n’y avait pas lieu de me placer en garde à vue parce que je n’ai jamais refusé de me présenter à la justice, ni de répondre à quelques questions que ce soit. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait, je me suis présentée», a-t-elle expliqué avant de préciser: «La société dont on nous parle, c’est une société pour laquelle je travaillais en 2014 et qui a été liquidée en 2015. Ils reprochent à la société d’avoir fermé en 2015 au lieu de 2014 et moi, j’étais employée de cette société. Je me suis déplacée, j’ai répondu à toutes les questions parce que c’est totalement normal. Je n’ai rien à me reprocher. J’ai été assistée de mon avocat. On a bien l’intention de se battre et de répondre à ma convocation au tribunal.»

«Ça a été une véritable descente aux enfers pour moi»

Magali Berdah s’est également confiée sur les derniers développements de son litige avec Booba. Ce lundi 2 octobre, le rappeur a été interrogé par un juge d’instruction et mis en examen pour cyberharcèlement à son encontre. Cette mise en examen fait suite à de nombreuses plaintes de la part de la femme d’affaires. «Ça fait très longtemps que j’attends cette décision. Ça a été une véritable descente aux enfers pour moi. J’avais beau parler, personne ne m’écoutait, tout ce que je disais était considéré comme pas crédible. J’étais critiquée constamment. Aujourd’hui, la décision est tombée et cette décision m’ouvre le droit à la parole, à la vérité», a-t-elle raconté en story sur Instagram.

De son côté, Booba se défend en se présentant plutôt comme «un lanceur d’alerte» agissant contre «les influvoleurs».

Ton opinion