PartenariatLa solidarité a le vent en poupe
La Fondation Partage, soutenue par la Loterie Romande, constate que la générosité de la population a encore augmenté.
Les Samedi du partage rencontrent chaque année un succès grandissant. 168 tonnes de produits de première nécessité ont ainsi été récoltés à Genève les 2 et 3 juin derniers.
drEst-ce la guerre en Ukraine ou une plus grande sensibilité de la population à la nouvelle pauvreté? Une certitude, la solidarité envers les plus démunis ne fléchit pas. Bien en contraire, les crises boostent les dons.
«Lors des Samedis du partage des 2 et 3 juin dernier, souligne Marc Nobs, président de la Fondation Partage, nous avons récolté à Genève 168 tonnes de produits de première nécessité. Cela représente quelque 9% de plus qu’en juin 2022 et s’explique aussi par la présence d’un plus grand nombre de bénévoles à la sortie des magasins.» Même constat dans le canton de Vaud: avec 49 tonnes de provisions récoltées dans le Grand Lausanne, le Chablais vaudois et Yverdon, l’augmentation se chiffre à 13% par rapport à la même période l’an passé.
Du pain sec en poudre pour fabriquer des cookies
Ce n’est pas tout. Partage inaugurait hier son Espace de Valorisation, à l’Espace Tourbillon, de Plan-les-Ouates. «Dans nos différents ateliers, poursuit le président, nous fabriquons des cookies à partir de pain sec réduit en poudre, nous déshydratons des pommes ou encore nous préparons des soupes à partir de légumes invendus légèrement défraîchis.» Rappelons que la banque alimentaire permet à quelque 14'000 bénéficiaires de recevoir l’aide de Partage par semaine. Pour satisfaire à la demande, une centaine de fournisseurs, dont la grande distribution, offrent une partie de leurs invendus à la banque alimentaire.
L’aide de la LoRo permet de remplir les cabas
Mais toute cette générosité ne suffit pas. Suite à la pandémie, Partage a commencé dès 2020 à préparer des cabas d’aide d’urgence alimentaire pour des personnes en situation difficile. «Pour offrir un cabas équilibré – et nous en confectionnant plus de 6000 par semaines pour différentes institutions dont les Colis du Cœur – nous devons acheter pour plus de 30 francs de produits secs et d’hygiène, dont 13 francs de produits frais, dit encore Marc Nobs. Pour cette action, nous sommes terriblement dépendants des dons en espèces. Et c’est là qu’intervient la Loterie Romande, année après année. Autant dire que son soutien est indispensable.»