MusiquePolémique sur «Les lacs du Connemara»: le compositeur réagit
Après que Juliette Armanet a dit qu’elle n’aimait pas la chanson de Michel Sardou, Jacques Revaux a ajouté sa voix à l’improbable débat.
- par
- L. F.
Juliette Armanet ne pensait sans doute pas provoquer une telle polémique en disant sa détestation des «Lacs du Connemara», le grand classique de Michel Sardou qui égaye les fêtes de mariage depuis sa sortie en 1981.
Interrogée par le média belge Tipik, elle a avoué que c’est «une chanson qui me dégoûte profondément» Et de décrire pourquoi: «Le côté scout, sectaire, la musique est immonde. C’est de droite. Rien ne va.» Il n’en fallait pas plus pour provoquer une levée de boucliers de la part des fans du chanteur de 76 ans, mais aussi de personnalités politiques qui ont soudain fait montre d’une mélomanie insoupçonnée.
Invité lundi 14 août à venir ajouter sa voix au débat sur BFM TV, Jacques Revaux, 83 ans, compositeur des «Lacs du Connemara», n’y est pas allé de main morte. «Il y a des dizaines de millions de personnes qui adorent les musiques immondes», a-t-il lancé, soulignant que Juliette Armanet «ferait mieux de chanter plutôt que de prononcer des paroles définitivement infectes».
«Je pense que Mademoiselle Armanet ferait bien de se comporter comme une artiste car j’en ai dirigé des dizaines pendant toute ma carrière, et jamais je ne suis tombé sur une personne aussi immonde», a-t-il ajouté avec autorité, voyant enfin dans la sortie de la chanteuse la volonté de «se faire de la pub».
La chanson «Michel»
Cet été, Juliette Armanet, 39 ans, fait la tournée de la plupart des festivals qui comptent en francophonie, dont le dernier Montreux Jazz lors duquel elle nous avait accordé une interview. Son deuxième album, «Brûler le feu», sorti en 2021, est certifié double disque de platine. Une réédition de l’album, nommée «Brûler le feu 2» est disponible depuis novembre 2022. On y trouve cinq titres inédits, dont un intitulé «Michel» – rien à voir avec Sardou. Voici un extrait des paroles et le clip.
«Michel / Rien qu’de dire ton nom, déjà ça m’donne des ailes / Te fous pas d’ma gueule, y a un goût d’éternel / Dans c’petit nom-là.»