Finances: Le POP tacle le soutien de Bernard Nicod au PLR et à l’UDC

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FinancesLe POP tacle le soutien de Bernard Nicod au PLR et à l’UDC

Le financement des partis en 2022 montre que le promoteur immobilier verse de l’argent aux partis de droite. Au détriment des locataires?

Eric Felley
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Eric Felley
L’enseigne de Bernard Nicod sur l’avenue de la gare à Lausanne.

L’enseigne de Bernard Nicod sur l’avenue de la gare à Lausanne.

Maxime Schmid/Le Matin

Comme le révèle la publication des dons reçus par les partis sur le site de l’État de Vaud, il y a finalement assez peu de personnes privées qui font des dons supérieurs à 5000 francs à un parti. C’est la somme à partir de laquelle ils doivent être déclarés selon la loi sur la transparence entrée en vigueur en 2022. À droite, au PLR, on ne trouve que deux donateurs: la société Bobst SA pour 8100 francs et le promoteur immobilier Bernard Nicod pour 7000 francs. À l’UDC, on trouve seulement Bernard Nicod avec 10 000 francs. Ensuite, les deux partis touchent une contribution du Forum économique et politique: 47 000 francs pour le premier et 17 000 francs pour le second.

Ces chiffres ont fait réagir mardi le POP vaudois dans un communiqué titré: «Bernard Nicod finance l’UDC et le PLR: le jeu s’éclaircit». La formation de gauche y voit une collusion au détriment des locataires: «Voilà qui devrait intéresser les nombreux locataires de cette gérance, qui vont subir ou ont déjà subi des hausses de loyers. Leur argent sert, en partie, à financer les campagnes de l’UDC et du PLR. Ces faveurs du grand groupe immobilier aux partis de droite ont-elles un lien avec leur opposition obsessionnelle à l’utilisation du droit de préemption, comme récemment à Prilly? La question est légitime».

Le POP lance une petite pique aux deux formations: «D’un point de vue politique, nous trouverions élégant que le PLR et l’UDC utilisent cet argent pour venir en aide aux locataires subissant des hausses de loyers par Bernard Nicod».

À gauche, les élus passent à la caisse

La publication des dons fait apparaître qu’au Parti socialiste, ce sont les élues et les élus qui versent les plus grosses contributions. Les conseillères d’État Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz versent 27 000 francs chacune. L’ancienne ministre Cesla Amarelle a versé 13 500 francs, puis suivent les conseillers nationaux qui versent entre 8700 et 12 550 francs. Chez les Vert.e.s, c’est l’ancienne conseillère d’État Béatrice Mettraux qui a versé le plus avec 14 000 francs, suivi de Vassilis Venizelos avec 12 850 francs. Le conseiller national Raphaël Mahaim verse quant à lui 8000 francs.

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