Basketball: Malmenés par Union, les Lions ont eu chaud

Comme lors des deux premières confrontations entre ces formations, tout s'est joué dans les dernières secondes d’un match qui a surtout valu pour suspense et son intensité. Et comme ce fut le cas début janvier, la victoire est revenue pour la deuxième fois aux Lions de Genève.

Les joueurs du Pommier, longtemps malmenés par Union Neuchâtel (51-58, 33e), ont fait la différence grâce à leurs leaders (Bryan Colon, Paul Gravet et Matthew Dentlinger) dans les trois dernières minutes. Mais que ce fut compliqué pour des Genevois qui peinent toujours à trouver l’alchimie et exploiter leur énorme potentiel.

Ce n’est donc pas ce mardi que les jeunes loups des Lions ont pu jouer quelques minutes de jeu. Comme à chaque fois, ils sont restés à se ronger les ongles sur le banc alors que sur le parquet les joueurs vedettes de Dragan Andrejevic ont une fois encore beaucoup souffert, comme c’est le cas à chaque rencontre depuis quelques semaines, face à la défense en zone adverse sans que le coach du Pommier ne trouve la solution.

Alors qu’il s’agissait du 22e match de championnat, on a toujours l’impression qu’ils sont en phase de rodage, même s’il y a des traits de lumière dans la grisaille.

Après un début de rencontre démarré sur les chapeaux de roues (11-6, 4e) pour le club du Grand-Saconnex, la partie s’est emballée dans les mains des Neuchâtelois grâce à l’adresse de Nathaniel West et Dalan Ancrum, très à l’aise derrière la ligne à trois points.

Après s’être longtemps accrochés aux Genevois, les visiteurs ont pris les commandes de la rencontre juste avant la pause (29-32) avant de compter jusqu’à sept longueurs d’avance (33-40) à la 23e devant des Lions toujours aussi inoffensifs et sans réponse pour rectifier le tir.

Les prières de Teranga, la mascotte du Pommier, ont-elles été entendues? C’est finalement Bryan Colon, lui, l’ancien Neuchâtelois, qui a pris ses responsabilités, à l’instar de Matt Dentlinger et Paul Gravet, pour faire tourner le match. Mais les Genevois, qui ont sauté à la troisième place, ont eu chaud.