En une nuit, elle appelle 319 fois les gendarmes

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FranceEn une nuit, elle appelle 319 fois les gendarmes

En Isère, une femme souffrant de troubles psychiatriques a submergé les urgences. Elle est introuvable.

R.M.
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R.M.
Une patrouille s'est rendue chez la femme qui harcelait les urgences. Mais elle n'était pas à son domicile. (Image d'illustration)

Une patrouille s'est rendue chez la femme qui harcelait les urgences. Mais elle n'était pas à son domicile. (Image d'illustration)

AFP

Le week-end dernier en Isère, une femme a littéralement submergé les forces de l’ordre d’appels téléphoniques. Elle a appelé 319 fois en quelques heures.

Les faits ont débuté samedi 18 mai vers 23 heures. Une femme s’est mise à téléphoner aux gendarmes de Roussillon. Puis elle a continué, encore et encore, «en rafale».

À cette heure-là, ces appels étaient déviés et traités comme des urgences, relate le «Dauphiné». Ils arrivaient au Centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie de l’Isère, comme si le «17», le numéro français de police secours, avait été composé.

Au bout du fil, la femme était confuse. Ses coups de fil n’avaient cependant «aucun caractère d’urgence», souligne le quotidien français. Et à peine étaient-ils terminés, elle recommençait.

Au final, cette femme a téléphoné 319 fois entre 23 heures et 3h30 du matin…

Cette avalanche d’appels mettait potentiellement en péril des interventions qui auraient été, elles, réellement urgentes.

Une patrouille de la brigade de Roussillon a donc été envoyée au domicile de la femme, qui était identifiée. Et une enquête pour appels malveillants a été ouverte.

Les appels ont finalement cessé. La femme souffrant de problèmes psychiatrique était déjà connue pour avoir harcelé des forces de l’ordre par le passé. Elle n’était cependant pas à son domicile et était introuvable.

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