Etats-Unis: Joe Biden repousse à juillet son probable voyage en Arabie saoudite

Publié

États-UnisJoe Biden repousse à juillet son probable voyage en Arabie saoudite

Le président Biden a confirmé vendredi qu’il envisageait de se rendre en Arabie saoudite, certainement au mois de juillet plutôt qu’au mois de juin.

Joe Biden avait pourtant promis de traiter l’Arabie saoudite en État «paria» au début de son mandat.

Joe Biden avait pourtant promis de traiter l’Arabie saoudite en État «paria» au début de son mandat.

AFP

Joe Biden a décidé de repousser à juillet au lieu de fin juin un possible voyage en Israël et surtout en Arabie saoudite, une perspective déjà controversée, annoncent samedi les chaînes NBC et CNN.

Le président américain prévoyait au départ de se rendre dans ces deux pays au détour du déplacement qui l’emmènera fin juin en Espagne et en Allemagne pour des rendez-vous diplomatiques, indiquent-elles, citant de hauts responsables américains. La Maison-Blanche a décliné tout commentaire auprès de l’AFP.

Le déplacement pourrait voir Joe Biden participer à un sommet du Conseil de coopération du Golfe (GCC), un forum diplomatique réunissant plusieurs pays de la région, toujours selon ces deux médias américains. Ce voyage, avant même d’être officiellement organisé, suscite déjà des controverses.

État «paria»

Joe Biden avait confirmé vendredi qu’il envisageait de se rendre en Arabie saoudite, qu’il avait pourtant promis de traiter en État «paria», mais en jugeant prématuré d’évoquer une rencontre avec le prince héritier. Le «New York Times» et le «Washington Post» ont écrit qu’il entendait rencontrer Mohammed ben Salmane, que le président américain a jusqu’ici ostensiblement évité, considérant que son interlocuteur devait être le roi Salmane.

Le renseignement américain a assuré, dans un rapport rendu public par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir, que le prince avait «validé» l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Le dirigeant américain, qui se targue de mener le grand combat des démocraties contre les régimes autoritaires, avait dès lors décidé de «recalibrer» les relations avec le royaume, en mettant davantage l’accent sur les droits humains.

Mais un nouveau facteur s’est ajouté à l’équation diplomatique: la flambée des prix de l’essence, qui exaspère l’opinion publique américaine. L’équipe de Joe Biden tente de convaincre Ryad d’augmenter sa production de pétrole dans l’espoir que cela fasse baisser les prix à la pompe.

(AFP)

Ton opinion

0 commentaires