FranceAttaque du fourgon: «Ils seront châtiés à la hauteur du crime commis»
Tout va être mis en œuvre pour arrêter les auteurs de l'attaque meurtrière, a juré le ministre français de la Justice Eric Dupond-Moretti.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a assuré que «tout» serait «mis en œuvre pour retrouver les auteurs» de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville (Eure), dans laquelle deux agents pénitentiaires sont décédés mardi matin selon lui.
«Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime ignoble», a-t-il déclaré à la sortie de la cellule de crise de l’administration pénitentiaire. «Ce sont des gens pour qui la vie ne pèse rien. Ils seront interpellés, ils seront jugés et ils seront châtiés à la hauteur du crime qu’ils ont commis», a-t-il ajouté.
Lors d’une extraction judiciaire entre Evreux et Rouen, «un homme s’est évadé et pour procéder à cette évasion, ses complices n’ont pas hésité à tirer sur les escortes à l’arme lourde», a-t-il relaté.
Dans cette attaque, «deux hommes sont morts», a-t-il poursuivi, indiquant que les derniers morts dans l’administration pénitentiaire remontaient «à 1992».
L’un d’eux était marié et avait deux enfants qui devaient fêter leurs 21 ans dans deux jours tandis que l’autre «laisse une femme enceinte de cinq mois».
Macron sur le même ton que son ministre
Trois autres hommes sont «gravement blessés, actuellement hospitalisés», a ajouté M. Dupond-Moretti, précisant que le pronostic vital de l’un d’eux était engagé.
Le ministre doit se rendre dans l’après-midi à Caen pour rencontrer les collègues des agents pénitentiaires.
«L’attaque de ce matin, qui a coûté la vie à des agents de l’administration pénitentiaire, est un choc pour nous tous. La Nation se tient aux côtés des familles, des blessés et de leurs collègues. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables», a écrit de son côté le président de la République Emmanuel Macron.
Le «pays ne reculera jamais devant les violences et les attaques» et «se tient uni, solidaire derrière toutes celles et ceux qui se battent pour faire respecter le droit», a quant à lui affirmé Gabriel Attal. «Nous n’économiserons aucun effort, aucun moyen. Nous les traquerons. Nous les trouverons. Et je vous le dis, ils paieront», a ajouté le Premier ministre devant l’Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.