Conflit Israël-HamasOccupations pro-Palestine à l'Université de Fribourg
Le mouvement pro-palestinien s'étend à Bâle et Berne également.
- par
- Eric Felley
Ce dimanche et lundi, le mouvement estudiantin pro-palestinen s'est répandu aux universités de Fribourg, Berne et Bâle. Dans les trois cas, comme à Lausanne et à Genève la semaine dernière, une centaine d'étudiants ont pris possession des lieux. Selon la RTS, à Fribourg, il s'agit du hall du bâtiment Pérolles 21 et à Bâle du bâtiment appelé le Bernouillanum.
Concernant leurs revendications, elles se suivent et se ressemblent d'une université à l'autre: un boycott académique des institutions israéliennes partenaires et un cessez-le-feu immédiat. On y retrouve les mêmes slogans: «Stop au génocide, solidarité avec la Palestine» ou «Uni complice, notre silence tue».
Enlever la plaque de Chaim Weizmann
À Fribourg, les occupants exigent également le retrait de la plaque commémorative au nom de Chaim Weizmann, chimiste et premier président d'Israël, pour son rôle historique de fondateur de «l'État colonial d'Israël». Ils demandent que le département de chimie renonce à l'organisation de la Conférence Chaim Weizmann.
A Berne
À Berne, une soixantaine de militants ont décidé dimanche en fin d'après-midi d'investir le restaurant et des salles de l’université. Ils demandent aussi qu'elle cesse toute collaboration avec des institutions israéliennes, tant qu'il n'y a pas un cessez-le-feu définitif. Toujours selon la RTS, l'occupation se poursuit ce lundi avec une centaine de personnes en plus, selon les occupants.
Début le 2 mai à Lausanne
Le mouvement pro-palestinien dans les universités a commencé le jeudi 2 mai à l'Université de Lausanne, où il perdure encore, mais seulement durant la journée. À Genève, il a débuté le mardi 7 mai et il se poursuit, malgré un ultimatum déposé dimanche par le rectorat pour quitter les lieux.
Le mouvement s'est également propagé la semaine dernière aux écoles polytechniques de Lausanne et Zurich. À Lausanne, les manifestants ont finalement accepté de lever le camp avant la nuit. À Zurich, la police est rapidement intervenue pour évacuer des étudiants et autres manifestants de la cause palestinienne.