Nuit de folie à Bienne: «Vive Bienne! Vive Nemo! Et vive la culture!»

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EurovisionNuit de folie à Bienne: «Vive Bienne! Vive Nemo! Et vive la culture!»

Les fans ont fêté la victoire de Nemo, originaire de Bienne. Retour sur une soirée incroyable, où deux élues ont également donné de la voix.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé

La victoire de Nemo à l'Eurovision 2024 a mis Bienne en liesse, la nuit dernière. «Vive Bienne! Vive Nemo! Et vive la culture!», a réagi à chaud la conseillère municipale en charge de la culture, de la formation et du sport, Glenda Gonzalez Bassi (PS).

La musique ayant effacé les frontières politiques à Bienne mieux qu'à Malmö (S), cette élue socialiste a assisté à la finale du Concours en compagnie de l'autre favorite à l'élection à la mairie du 22 septembre prochain, Natasha Pittet (PLR).

lematin.ch/Vincent Donzé

«Bienne en tire une visibilité qui n'est pas volée sur la scène suisse et internationale», se réjouit Natasha Pittet, en charge de l'action sociale et de la sécurité, tandis que les fans amassés devant un écran géant laissent éclater leur joie dans la zone piétonne.

Juste magnifique

«Pour la Ville de Bienne, c'est juste magnifique», insiste Glenda Gonzalez Bassi, en évoquant «la reconnaissance de Nemo envers notre ville et la reconnaissance de la Ville envers Nemo». Et dire que les autorités municipales ont d'abord interdit la diffusion de la finale sur un écran géant, avant de se raviser à la dernière minute...

Si Nemo, 24 ans, vit désormais à Berlin, ses fans gardent un souvenir de son adolescence du côté de la Coupole du Centre autonome de jeunesse, en remontant jusqu'à son enfance à proximité de la vieille ville. «Nemo jouait du violon devant le kiosque du funiculaire pour gagner quelques sous», se souvient une voisine.

Totalement investie

Avec la victoire de Nemo, l'image d'une jeunesse «positive, créative et totalement investie» est saluée par Glenda Gonzalez Bassi, qui ne connaît pas personnellement l'artiste. «Bienne rayonne partout dans le monde grâce à Nemo», s'emballe l'élue en charge de la culture, tandis que la chanson «The Code» résonne dans les têtes.

Si l'éducation musicale de Nemo Mettler est saluée par la directrice de la culture, à travers son passage dans différentes structures musicales comme l'École de musique ou le Théâtre Orchestre, c'est à peine si son statut non-binaire lève un sourcil dans une ville qui plaçait en 2012 une majorité homosexuelle à l'Exécutif, soit trois membres sur cinq.

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