La police intervient dans l’université de la Sorbonne à Paris

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Mobilisation propalestinienneLa police intervient dans l’université de la Sorbonne à Paris

Les militants, qui étaient une centaine, ont été sortis au compte-gouttes dans une rue latérale de l’université. 39 interpellations ont eu lieu.

La police est intervenue à la Sorbonne, mardi 7 mai 2024, afin d'évacuer les militants propalestiniens.

La police est intervenue à la Sorbonne, mardi 7 mai 2024, afin d'évacuer les militants propalestiniens.

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Les forces de l’ordre sont intervenues mardi dans la prestigieuse université de la Sorbonne à Paris pour mettre fin à une occupation de militants propalestiniens, en écho aux messages de fermeté du gouvernement français.

Moins de 24 heures après que le Premier ministre Gabriel Attal a rappelé qu’il n’y aurait «jamais de droit au blocage» dans les universités françaises, les forces de l’ordre ont pénétré dans la Sorbonne pour évacuer des manifestants propalestiniens qui occupaient depuis deux heures un amphithéâtre, en «solidarité» avec Gaza, a constaté une journaliste de l’AFP.

Les militants, qui étaient une centaine, ont été sortis au compte-gouttes dans une rue latérale de l’université, parfois portés à bout de bras par des agents. La préfecture de police a fait état de 39 interpellations.

A proximité, maintenus à bonne distance par un cordon policier, des dizaines de manifestants clamaient «Palestine vivra Palestine vaincra».

Après une précédente occupation, le 29 avril, par une cinquantaine de manifestants à l’intérieur de la Sorbonne, la police était déjà intervenue, à la demande du Premier ministre.

Avec cette nouvelle action, les militants, qui ont scandé des «Rafah, Rafah, on est avec toi», entendaient «faire pression» sur les gouvernements alors que l’armée israélienne a déployé des chars mardi dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l’Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, coupant l’accès pour l’aide humanitaire au territoire palestinien assiégé.

En écho à la mobilisation sur des campus américains, plusieurs actions ont lieu depuis quelques semaines en France, principalement autour des sites de Sciences Po. Sans faire tâche d’huile, cette mobilisation enflamme le débat politique en pleine campagne des européennes.

(afp)

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