Un producteur d'une série RTS écarté pour «comportement inadéquat»

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TélévisionUn producteur d'une série RTS écarté pour «comportement inadéquat»

Une jeune femme a émis un signalement contre un responsable de «Winter Palace», juste avant le début du tournage.

L. F.
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L'acteur fribourgeois Cyril Metzger et l'actrice française Manon Clavel au château Mercier à Sierre (VS) sur le tournage de «Winter Palace».

L'acteur fribourgeois Cyril Metzger et l'actrice française Manon Clavel au château Mercier à Sierre (VS) sur le tournage de «Winter Palace».

Gabriel Nista / lematin.ch

Avec un budget estimé entre 10 et 15 millions de francs, «Winter Palace» n'est pas n'importe quelle série. Le géant du streaming Netflix la coproduit — une première en Suisse. La RTS, qui doit la diffuser en fin d'année, et l'entreprise genevoise Point Prod en sont aussi les productrices. En février, lematin.ch s'était rendu sur le tournage au château Mercier, dans les hauts de Sierre. Environ 80 personnes travaillaient sur les dernières scènes intérieures, quatre mois après la prise des premières images sur les hauts de Montreux.

En octobre, juste avant le début du tournage, l'un des producteurs de «Winter Palace» a été écarté à la suite d'un signalement émis par une jeune femme employée sur le plateau, a révélé dimanche L'Impertinent. Selon le site romand, elle a été victime d'un «comportement inadéquat».

Contacté par «La Tribune de Genève» et «24 heures», le producteur en question s'est refusé à tout commentaire, tandis que la société Point Prod déclare avoir mis en place «les mesures qui s'imposent, notamment en termes de détection et de traitement d'éventuelles situations».

Politique de tournage sûr

De son côté, la RTS a été informée de l'incident en automne dernier. Point Prod l'aurait assurée que «toutes les mesures adéquates avaient été prises». Enfin, Netflix, confirme aussi avoir été au courant et précise avoir une politique de tournage sûr avec obligation de suivre des formations antiharcèlement. Une politique qui s'applique aussi à ses partenaires.

La «TdG» et «24 heures» précisent qu'il n'y a pas eu de plainte auprès de la justice ni de signalement auprès de la police.

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