Occupation pro-palestinienneL'UDC dénonce la prise en otage de l'Université de Lausanne
L'UDC et le PLR ont déposé une résolution au Grand Conseil pour que cesse l'occupation de l'UNIL.
- par
- Eric Felley
«Les événements de ces derniers jours à l’UNIL sont honteux pour notre canton et pour les contribuables vaudois, qui sont les principaux soutiens financiers de notre université. Les étudiants et enseignants qui s’y retrouvent sont littéralement pris en otage par une bande d’activistes revendicateurs».
L'UDC vaudoise a réagi ce mardi dans un communiqué aux événements qui secouent l'Université de Lausanne, occupée depuis jeudi dernier par des étudiants et des militants pro-palestiniens, qui dénoncent les violences faites de Gaza, tout en s'en prenant violemment à l'État d'Israël.
A l'occasion de la séance du Grand Conseil du mardi, les groupes UDC et PLR ont déposé une résolution «pour que ce scandale cesse». L'UDC saisit l'occasion pour dénoncer la «responsabilité du rectorat»: «Depuis trop longtemps, il fait siennes des revendications politiques portées par les activistes de gauche qui étudient et enseignent à l’UNIL. De plus en plus, ces revendications flirtent de manière intolérable avec la légalité et certaines actions de désobéissances civiles ont été explicitement admises».
Le rectorat de l’Université de Lausanne «doit sortir de sa léthargie et cesser de se laisser danser naïvement sur le ventre», écrit également l'UDC.