Hockey sur glaceQui sont les stars du Mondial 2024?
Les sélectionneurs nationaux ont dévoilé leur effectif respectif en vue d’un Championnat du monde qui s’annonce très relevé. Le Canada alignera la pépite de 18 ans Connor Bedard.
- par
- Ruben Steiger
Le Championnat du monde de hockey 2024 débute ce vendredi en Tchéquie. Et les stars seront nombreuses sur les glaces de Prague et d'Ostrava, les deux villes hôtes du tournoi, du 10 au 26 mai. Avec l’échéance olympique qui arrive à grands pas, le Canada et les États-Unis ont sélectionné leurs meilleurs éléments disponibles. La Suisse s’appuiera sur six éléments de NHL. Voici cinq gros noms à suivre durant ce tournoi.
Connor Bedard (18 ans), Canada
Le centre canadien est le plus grand talent du hockey mondial. À 18 ans, pour sa première saison en NHL, Connor Bedard a presque tourné à un point par match (22 buts et 39 assists en 68 matches), aux côtés du Bernois Philipp Kuashev, avec les Chicago Blackhawks, la deuxième plus mauvaise équipe de la ligue. Celui qui disputera son premier Championnat du monde chez les adultes, après trois médailles d’or en juniors, sera l’un des fers de lance de l’attaque du sélectionneur André Tourigny.
La pépite est accompagnée dans la sélection à la feuille d’érable par d’autres jolis noms comme l'ancien joueur de Thurgovie Brandon Hagel (25 ans, Tampa Bay) ou Jared McCann (27 ans, Seattle). La Suisse croisera leur route le 19 mai.
Brady Tkachuk (24 ans), États-Unis
Une fois n’est pas coutume, les États-Unis seront un candidat crédible au titre mondial avec une équipe presque exclusivement composée d’éléments de NHL. L’entraîneur John Hynes a fait le choix de sélectionner des joueurs relativement jeunes. On peut notamment citer les ultra talentueux Trevor Zegras (23 ans, Anaheim), Matt Boldy (23 ans, Minnesota) ou encore Cole Caufield (23 ans, Montréal).
Mais les adversaires des USA devront se méfier de Brady Tkachuk (24 ans). Le capitaine d’Ottawa est connu en Amérique du Nord pour ses buts et son intensité physique. Il reste sur trois exercices consécutifs à plus de 30 goals et à plus de 100 minutes de pénalité. Il disputera son premier mondial.
Johnny Gaudreau (30 ans), États-Unis
L’attaquant américain avec le plus beau CV reste tout de même Johnny Gaudreau. Il est le seul joueur du contingent à avoir connu un championnat à plus de 100 points. C’était en 2021-2022 avec Calgary, lorsqu’il avait griffé les feuilles statistiques à 115 reprises en saison régulière et 14 fois en play-off. Il avait également totalisé 99 unités en 2018-2019.
Depuis l’été 2022 et son transfert à Columbus, celui qui est surnommé «Johnny Hockey» a vu son rendement diminuer mais sur des patinoires aux dimensions européennes, sa vitesse risque de faire des dégâts dans le groupe basé à Ostrava.
Victor Hedman (33 ans), Suède
Deux Coupes Stanley (2020 et 2021), un titre mondial (2017) et un trophée Norris (2018), remis au meilleur défenseur de NHL. Victor Hedman possède l’un des plus beaux palmarès parmi les joueurs engagés dans cette édition 2024. Le défenseur de Tampa Bay est une référence à son poste et cette année encore, à l’âge de 33 ans, il a brillé en amassant 76 points en 78 sorties.
Outre Hedman, c’est toute l’arrière-garde de la Suède qui donne le tournis. Elle sera composée d’Erik Karlsson (33 ans, Pittsburgh), triple meilleur défenseur de NHL (2012, 2015 et 2023), de Jonas Brodin (30 ans, Minnesota) et de Rasmus Dahlin (24 ans, Buffalo), premier choix de la draft en 2018.
Roman Josi (33 ans), Suisse
Impossible d’évoquer les stars de ce tournoi sans mentionner Roman Josi. Le défenseur bernois est le facteur X de l’équipe de Suisse. Avec son aura et son talent, le capitaine de Nashville bonifie tous ses partenaires de vestiaire. Ce fut notamment le cas lors des épopées de 2013 et 2018, ponctuées par des défaites en finale contre la Suède.
Sans son joyau, qui n’est plus venu sous les drapeaux depuis 2019, la sélection de Patrick Fischer n’a jamais remporté un match à élimination directe dans un Championnat du monde. Roman Josi arrive à Prague en pleine confiance après une saison à 85 points et une place parmi les trois finalistes du trophée Norris, qu’il a déjà gagné en 2020.