Un dispositif d'écoute trouvé dans une salle du gouvernement

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PologneUn dispositif d'écoute trouvé dans une salle du gouvernement

Du matériel pouvant enregistrer image et son a été découvert dans une salle où devait se tenir une réunion économique.

Les services de sécurité ignorent si le dispositif a été installé pour espionner cette réunion où s'il date de plusieurs années. Image d'illustration.

Les services de sécurité ignorent si le dispositif a été installé pour espionner cette réunion où s'il date de plusieurs années. Image d'illustration.

Getty Images/iStockphoto

Un dispositif pouvant servir à des écoutes a été découvert dans une salle à Katowice, où le gouvernement polonais doit tenir une réunion, ont indiqué mardi les services spéciaux polonais.

Le gouvernement polonais doit se réunir lors d’un déplacement à Katowice à l’occasion d’un important congrès économique. Les services ont «détecté et démantelé des dispositifs qui auraient pu être utilisés pour écouter les conversations dans la salle où le Conseil des ministres se réunira aujourd’hui à Katowice», a indiqué le porte-parole des services spéciaux Jacek Dobrzynski sur le service X. L’installation pouvait enregistrer aussi bien le son que la vidéo, a-t-il encore déclaré à la télévision TVN24.

«Une enquête est en cours. Il est difficile d’indiquer s’il s’agit des dispositifs qui ont été installés il y a des années et qui n’ont pas été découverts plus tôt» ou ont été installés actuellement, a déclaré pour sa part le ministre de la Défense Wladyslaw Kosiniak-Kamysz à la télévision TVN24.

Un juge demande l'asile politique

Refusant de spéculer sur l’origine éventuelle de l’installation, il a souligné qu’elle a été découverte lors d’une vérification de routine menée avant chaque réunion du gouvernement.

Lundi, le parquet polonais a annoncé avoir ouvert une enquête pour espionnage après qu’un juge, Tomasz Szmydt, a demandé l’asile politique au Bélarus. Considéré proche du parti nationaliste populiste Droit et Justice (PiS), qui a perdu le pouvoir à la fin de l’année dernière au profit de l’actuelle coalition pro UE, Szmydt a affirmé avoir choisi de quitter son pays natal en raison d’un «désaccord politique» avec le pouvoir actuel et craignant d’être poursuivi dans une «affaire fabriquée d’espionnage» en Pologne.

Les services secrets polonais ABW ont expliqué lundi dans un communiqué avoir entamé un contrôle «pour vérifier l’étendue des informations classifiées auxquelles le juge avait accès». La Pologne est un allié fidèle de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022.

(afp)

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