Accusations de Javier MileiSánchez n'a apporté que «la pauvreté et la mort» à son peuple
Dans un communiqué, la présidence argentine s'en est prise avec virulence au président du gouvernement espagnol.
Les relations entre l'Espagne et l'Argentine se sont détériorées ces dernières semaines après plusieurs déclarations polémiques des responsables politiques des deux pays.
Tout a commencé avec une accusation du ministre des transports espagnol, Oscar Puente, vendredi soir. Ce dernier, après avoir assisté à un discours du président argentin à la télévision, a déclaré que Javier Milei avait probablement «pris des substances». Une déclaration qui n'a apparemment pas été du goût de ce dernier puisque la présidence argentine s'est fendue samedi d'un communiqué assassin à l'encontre du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
Il «conduit l'Espagne à sa perte»
«Sánchez a mis la classe moyenne en danger avec sa politique socialiste qui n’apporte que la pauvreté et la mort», a écrit la présidence argentine dans son communiqué. Il a «mis en péril l’unité du royaume, en scellant un accord avec les séparatistes et en conduisant l’Espagne à sa perte», ajoute le communiqué, dans une allusion à l’accord politique du Parti socialiste espagnol avec les partis indépendantistes basques et catalans pour former un gouvernement.
Pedro Sánchez est parvenu à être reconduit au pouvoir par le Parlement en novembre avec le soutien des partis indépendantistes catalans, en échange d’une loi très controversée d’amnistie des séparatistes impliqués dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.
La présidence argentine a également estimé que Sánchez avait «des problèmes plus importants à régler, comme les accusations de corruption visant son épouse», qui fait l’objet d’une enquête pour trafic d’influence et corruption.
Réponse espagnole
«Le gouvernement espagnol rejette catégoriquement les termes infondés de la déclaration publiée par la présidence de la République argentine, qui ne correspondent pas aux relations des deux pays et des peuples frères», a répondu samedi dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères espagnol.