Sandrine Bonnaire n'a pas peur de vieillir

Dans un entretien pour «Gala», Sandrine Bonnaire a évoqué avec beaucoup de naturel le vieillissement. L’actrice de 56 ans, à l’affiche depuis le 24 avril du thriller «Le Mangeur d’âmes», a été questionnée sur l’influence de l’âge sur sa carrière.

«Je joue des femmes de mon âge, ce qui est naturel. Ça ne me gêne évidemment pas parce que je n’ai jamais appuyé mon image sur le côté sexy ou le glamour», explique-t-elle.

Celle qui a joué pour André Téchiné, Agnès Varda ou encore Maurice Pialat «reste très à l’aise avec (son) corps». «J’ai beaucoup dansé et mon corps est là, toujours souple et pour l’instant, il n’est pas fatigué. Je peux compter sur lui. D’ailleurs, l’idée d’une comédie musicale, ça m’amuserait beaucoup», lance la compagne du trompettiste Erik Truffaz.

La chirurgie esthétique? Très peu pour elle. Tout au plus avoue-t-elle: «J’essaye d’avoir bonne mine. Je fais un peu de laser ou de mésothérapie.» Mais le Botox, c’est non. «Je ne porte aucun jugement sur celles qui font du Botox. En revanche, c’est une chose que je vois tout de suite. Le Botox est un produit qui met les muscles au repos, il les paralyse. Il ne permet pas de faire plus jeune», ajoute Sandrine Bonnaire.

Pour l’actrice, «l’expressivité du visage, c’est mon métier, ma matière, je ne veux pas la perdre. Je ne suis pas mannequin.» Et de conclure avec une grande sagesse: «On a son âge quoi qu’on fasse.»

Une philosophie qu’elle ne manquera pas de transmettre à sa fille aînée «qui a suivi les cours d’une école d’art et veut être actrice». «Ensemble, nous avons le projet de réaliser un documentaire sur son père», l’acteur américain William Hurt, décédé en 2022, confie Sandrine Bonnaire.