Berlin accuse Moscou d’une cyberattaque «intolérable»

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AllemagneBerlin accuse Moscou d’une cyberattaque «intolérable»

Ce sont des membres du parti social-démocrate allemand qui ont été visés.

Berlin a accusé vendredi des hackeurs russes soutenus par Moscou d’une cyberattaque «intolérable» contre des membres du parti social-démocrate allemand.

Berlin a accusé vendredi des hackeurs russes soutenus par Moscou d’une cyberattaque «intolérable» contre des membres du parti social-démocrate allemand.

AFP

Berlin a accusé vendredi des hackeurs russes soutenus par Moscou d’une cyberattaque «intolérable» contre des membres du parti social-démocrate allemand et averti qu’elle ne resterait pas sans conséquences.

«Aujourd’hui, nous pouvons dire sans ambiguïté que nous pouvons attribuer cette cyberattaque à un groupe appelé APT28, qui est dirigé par les services de renseignement de la Russie», a affirmé lors d’une conférence de presse en Australie la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.

«En d’autres termes, c’était une cyberattaque soutenue par la Russie contre l’Allemagne et c’est absolument intolérable et inacceptable», a-t-elle ajouté, promettant des «conséquences».

L’enquête fédérale sur cette attaque qui a visé le SPD en janvier 2023 vient d’être bouclée, a précisé la ministre, sans donner plus de détails.

Mme Baerbock a pris la parole après une rencontre à Adélaïde avec son homologue australienne Penny Wong qui s’est dite «profondément troublée», assurant Berlin du soutien de Canberra.

«Nous nous sommes déjà joints aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et à la Nouvelle-Zélande pour attribuer des cyberactivités malveillantes à APT28», a encore déclaré Mme Wong.

Le groupe APT28, également connu sous le nom de Fancy Bear, est accusé d’être responsable de dizaines de cyberattaques dans le monde.

L’agence de sécurité informatique de l’Union européenne avait relevé en 2023 des informations de la presse allemande indiquant qu’un responsable du SPD avait été visé par une cyberattaque «résultant possiblement en une possible divulgation de données».

Ces informations faisaient état de «signes concrets» d’une origine russe, d’après l’agence.

(afp)

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