États-Unis«L'Inde et le Japon sont xénophobes», lance Biden
Le président américain a prétendu que les problèmes économiques de ces pays seraient dus au rejet des immigrés.
![Le locataire de la Maison-Blanche, 81 ans, a participé à une réunion de campagne consacrée aux Américains d’origine asiatique. Le locataire de la Maison-Blanche, 81 ans, a participé à une réunion de campagne consacrée aux Américains d’origine asiatique.](https://media.lematin.ch/4/image/2024/05/02/e613cffc-53c3-4aa3-b5e3-d1d88d4fe73a.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C1063%2C731&fp-x=0.5145813734713076&fp-y=0.44049247606019154&s=63126c03b89ef79b7199e0a5761c804e)
Le locataire de la Maison-Blanche, 81 ans, a participé à une réunion de campagne consacrée aux Américains d’origine asiatique.
AFPLa Chine et la Russie, rivaux des États-Unis, mais aussi l’Inde et le Japon, des alliés de Washington, sont des pays «xénophobes», a lâché Joe Biden lors d’une réunion de campagne mercredi.
«Pourquoi est-ce que la Chine cale tellement sur le plan économique? Pourquoi est ce que le Japon a des problèmes? Et la Russie? Et l’Inde? Parce qu’ils sont xénophobes. Ils ne veulent pas d’immigrés», a dit le président américain, selon des propos dont la retranscription n’a été rendue publique que jeudi.
Le démocrate de 81 ans participait à une réunion de campagne consacrée aux Américains d’origine asiatique.
Il briguera en novembre un second mandat, face à l’ancien président républicain Donald Trump.
Compte-rendu écrit
Ces événements de campagne ne sont ni filmés ni enregistrés, mais une poignée de journalistes y assistent et en font un compte-rendu écrit.
«L’une des raisons pour laquelle notre économie est en croissance, c’est grâce à vous et d’autres. Pourquoi? Parce que nous accueillons les immigrés», a encore dit Joe Biden.
Si la Chine et la Russie sont des rivales des États-Unis, ses propos sur le Japon et l’Inde ont de quoi surprendre.
Joe Biden s’est en effet astreint, depuis qu’il est président, à resserrer les liens avec les alliés de l’Amérique en Asie, et en particulier avec New Delhi et Tokyo.
Il a par exemple reçu le Premier ministre indien Narendra Modi puis le Premier ministre japonais Fumio Kishida pour des dîners d’État, une marque de faveur diplomatique rare.