Le sulfureux salon érotique Venusia, c’est terminé

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GenèveLe sulfureux salon érotique Venusia, c’est terminé

Célèbre pour ses publicités polémiques, l’établissement ferme ses portes après vingt ans d’activité.

R.M.
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R.M.
L'espace dédié à la prostitution avait ouvert il y a une vingtaine d'années.

L'espace dédié à la prostitution avait ouvert il y a une vingtaine d'années.

Steeve Iuncker-Gomez

Venusia a mis la clé sous la porte après vingt ans d’activité. Cet espace dédié à la prostitution qui se présentait comme «le plus grand salon érotique de la région» a cessé ses activités mardi, le 30 avril.

L’établissement dit avant tout avoir été victime des propriétaires de ses murs. «Après des années à lutter contre des loyers quasiment usuraires absorbant tout notre chiffre d'affaires, la triste réalité s'impose à nous: il n’est plus possible de continuer», a communiqué sur les réseaux sociaux Madame Lisa, patronne et figure tutélaire des lieux, qualifiant la situation d’«intenable».

Le Venusia employait une cinquantaine de travailleuses du sexe, relate la RTS. Toutes indépendantes, elles ne devraient pas être trop affectées par cette fermeture, est-il précisé.

«Nos femmes ne font pas la grève»...

Pour le grand public, Venusia s’est surtout fait connaître pour différentes campagnes de publicité. Beaucoup, jugées sulfureuses, trop suggestives ou franchement indécentes, ont fait polémiques. Certaines ont été interdites, d’autres ont occupé les tribunaux. Mais, à chaque fois, elles ont réussi à faire parler du salon.

On peut citer la représentation d’une pipe, dès 2012, puis d’un trou noir. Le slogan «Chez nous, toutes les passes sont réussies» lors de l’Euro 2016 de foot. Ou encore une pub montrant un haut-talon avec le message «Pour vous, nos femmes ne font pas la grève», dégainée pour la grève féministe, en 2019…

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