Les jeunes PLR demandent l'abolition du 1er mai

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Fête du travailLes jeunes PLR demandent l'abolition du 1er mai

Annonce choc des Jeunes libéraux-radicaux, pour qui «l'heure n'est pas à la fête».

Eric Felley
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Eric Felley
Pour les jeunes PLR, la fête du travail est nuisible à l'économie.

Pour les jeunes PLR, la fête du travail est nuisible à l'économie.

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«Année après année, la gauche et les syndicats défilent dans les rues pour célébrer le 1ᵉʳ mai. Si cela provoque un certain chaos, le contenu même de cette célébration semble erroné. Les Jeunes libéraux-radicaux (JLR) suisses demandent l'abolition du 1ᵉʳ mai en tant que jour férié légal».

Dans un communiqué publié à l'occasion de la fête du travail, les jeunes du PLR demandent que les travailleurs travaillent plutôt qu'ils descendent dans la rue.

Tout le monde n'est pas logé à la même enseigne en Suisse, car les jours fériés dépendent des cantons. Le 1ᵉʳ mai est un jour férié officiel dans huit cantons: les deux Bâle, Jura, Neuchâtel, Schaffhouse, Tessin, Thurgovie et Zurich. «Pourtant, au vu des restrictions toujours plus nombreuses de la liberté économique, l’heure n’est pas à la fête, constatent les JLR. D'autre part, ce jour férié légal entraîne une perte de prospérité».

Aux frais de la collectivité

Jonas Lüthy, nouveau président des JLR, déclare: «La gauche ne peut pas faire la promotion de son programme politique aux frais de la collectivité, ce qui rend en outre un faux service à la population qui travaille».

Les JLR se plaignent que l'Union syndicale suisse puisse profiter du 1ᵉʳ mai pour faire de la publicité pour l'initiative du PS, en votation le 9 juin prochain, qui veut alléger les primes.

Soulager les patrons

En conclusion, pour améliorer le sort des travailleurs, il faut améliorer le sort des patrons: «Pour contribuer réellement à l'amélioration de la situation économique des travailleurs et travailleuses, expliquent les JLR, il est temps de réduire la charge des impôts et des taxes. Les conditions-cadres de la place économique suisse doivent être améliorées et l'esprit d'entreprise doit être encouragé».

Démarche inverse

A noter que le syndicat Syna fait une démarche inverse. Il a lancé une pétition pour demander que le 1ᵉʳ mai devienne un jour férié au plan fédéral, à l'instar du 1ᵉʳ août. Selon diverses estimations, un jour férié coûte entre 300 et 600 millions de francs à l'économie suisse.

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