Macron marque un pénalty «digne de la Corée du Nord»

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Le manque de réaction du gardien face à un tir du président français a amusé les internautes.

R.M.
par
R.M.
Emmanuel Macron a joué mercredi à Plaisir (Yvelines), en région parisienne, avec le Variétés Club de France.

Emmanuel Macron a joué mercredi à Plaisir (Yvelines), en région parisienne, avec le Variétés Club de France.

AFP

Le président français Emmanuel Macron a participé mercredi en région parisienne à un match de foot caritatif. Son équipe a gagné 5 à 3. Et il a marqué, sur pénalty. Or la séquence a beaucoup amusé les internautes, car le gardien ne fait pas beaucoup d’efforts pour tenter d’arrêter le tir présidentiel. Voire ne fait pas d’efforts du tout. Il esquisse un vague début de volonté de plongeon avant de ne pas plonger du tout… On vous laisse juger.

Commentaires? Le tir du président est jugé plutôt bien placé, bien que «mollasson». Les qualités – et surtout le «courage» – du gardien qui semble avoir «des pieds coulés dans le béton» récoltent par contre peu d’éloges.

Voici quelques extraits. «Le gardien connait bien la loi, s’il l'arrête il y a outrage…» «On se croirait en Corée du Nord». Ou, plus ironique: «Macron? Une synthèse de Platini, Cruyff et de Kopa, merci Président!» «Emmanuel Macron est donné sur le départ pour un grand club européen!!» Ou encore le plus politique: «Ce pénalty est ce que Macron a fait le plus à gauche depuis le début de son premier mandat».

Certains internautes se montrent aussi très premier degré, comme s’il s’agissait là d’un vrai scandale d’État. Rappelons tout de même que le match a eu lieu pour la bonne cause. Il était organisé par le Variétés Club de France et a réuni quelques gloires du ballon rond: Didier Deschamps, Didier Drogba, Christian Karembeu, Eden Hazard ou encore Arsène Wenger.

57’500 euros ont été récoltés pour la Fondation des hôpitaux (Pièces jaunes), au profit des enfants hospitalisés.

Pour le côté plus footballistique, laissons le dernier mot à l’analyse de l’ancienne star Marcel Desailly, champion du monde avec les Bleus en 1998, cité par «Le Figaro»: «Le président? Il a été intense, discipliné et a été intéressant dans son rôle de milieu défensif. Et buteur, vous vous rendez compte? C'est le meilleur joueur du match», s'est-il amusé.

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