Polémique: «Chiens bienvenus, pas d’enfants»

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Royaume-UniPolémique: «Chiens bienvenus, pas d’enfants»

Un pub du nord de Londres a engendré un débat acharné avec sa politique particulière.

R.M.
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R.M.
Le client à l'origine de la polémique est très content de la politique du pub.

Le client à l'origine de la polémique est très content de la politique du pub.

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La publication d’un client d’un pub anglais a mis le feu aux réseaux sociaux au Royaume-Uni. On y voit la devanture du bar affichant en grand les règles en vigueur dans l’établissement: «Dog friendly, child free». Soit, en somme: «Chiens bienvenus, pas d’enfants». Posté il y a une semaine, le tweet a été vu ce lundi plus de 75 millions de fois.

Ces règles sont celles du Lower Red Lion, un pub de St Albans, au nord de Londres.

La publication a déclenché une polémique et une avalanche de commentaires tranchés. D’un côté, on fustige ce bar pour qui un enfant ne serait même pas l’égal d’un chien ou qui discrimine les bambins. «Pourquoi est-il devenu socialement acceptable de détester les enfants?», a pesté un internaute. De l’autre, on rétorque par la liberté d’entreprise ou on salue une offre d’un lieu sans tumulte enfantin.

Une règle qui a plus de 10 ans

Dans l’œil du cyclone, le patron du pub s’est dit très surpris par ce féroce débat. Car il affirme que cette règle est appliquée depuis plus de dix ans et qu’elle ne suscite aucune réaction outrée dans le voisinage.

L’homme, David Worcester, raconte au «Guardian» qu’il a depuis le début de la polémique principalement reçu des messages de soutien. «Je veux juste créer un environnement dans lequel mes clients peuvent s'asseoir et se détendre, il suffit d'un seul enfant qui démarre et cela gâche absolument tout pour tout le monde», plaide-t-il. Et d'ajouter qu'il n'a rien contre les enfants dans des pubs. Mais pas dans le sien.

Un argument qui avait en tout cas parlé au prénommé Kyle, qui est à l'origine de ce débat acharné. Il avait posé tout sourire à côté du panneau en indiquant qu'il avait trouvé l'endroit qu'il lui fallait.

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