États-UnisBiden pense que son oncle a été victime de «cannibales»
Le président américain a fait des déclarations surprenantes sur un parent qui a disparu durant la Seconde Guerre mondiale.
- par
- R.M.
Le président américain Joe Biden semble penser qu’un de ses oncles a été victime de cannibales. Une croyance qui diffère pourtant de la version officielle, remarque la presse de son pays.
Mercredi, à deux reprises, le président de 81 ans s’est exprimé sur son oncle Ambrose Finnegan, disparu durant la Seconde Guerre mondiale après le crash de son avion dans le Pacifique, près de la Nouvelle-Guinée. Le candidat à sa réélection a affirmé que sa dépouille n’avait jamais pu être récupérée «parce qu’il y avait beaucoup de cannibales dans la région», relate CNN.
Joe Biden a raconté l’histoire à deux occasions la même journée, lors de deux prises de parole en Pennsylvanie, y compris un hommage aux anciens combattants. «Et mon oncle – Ambrose, ils l’appelaient Bosie (...) – il a été abattu en Nouvelle-Guinée, et ils n'ont jamais retrouvé son corps parce qu'il y avait beaucoup de cannibales – pour de vrai – dans cette partie de la Nouvelle-Guinée», a-t-il lancé.
CNN note que ce récit sur la «possible cannibalisation» du disparu diffère de celui, officiel, de l’armée américaine. Pour elle, l’avion d’Ambrose Finnegan, «un A-20 Havoc à destination de la Nouvelle-Guinée», a été «forcé d'atterrir» dans l’océan «au large de l’île» pour «des raisons inconnues».
Pas de détails de la Maison-Blanche
Toujours selon ce récit officiel, les trois hommes qui étaient à l’intérieur de l’avion «n'ont pas réussi à sortir de l'épave en train de couler». Et une recherche, menée le lendemain du drame, n’a rien donné. La carcasse de l’appareil n’a pas été retrouvée.
Le dossier du gouvernement américain sur les militaires disparus n’attribue pas la mort de M. Finnegan à «une action hostile», ni n’indique que des cannibales puissent avoir joué un rôle, commente également l’Associated Press.
Interrogés par la suite, les services de la Maison-Blanche ont indiqué que le président était fier de son oncle, comme de tous ceux qui se sont battus pour leur pays. Mais ils n’ont pas évoqué de «cannibales».