Sommet pour la paix en Ukraine: Cassis annonce une rencontre de «haut niveau» en Suisse

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GuerreSommet pour la paix en Ukraine: Cassis annonce une rencontre de «haut niveau» en Suisse

Le chef de la diplomatie helvétique annonce un possible sommet près de Lucerne, pour les 15 et 16 juin prochains.

Eric Felley
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Eric Felley
Le chef de la diplomatie helvétique, Ignazio Cassis.

Le chef de la diplomatie helvétique, Ignazio Cassis.

Lucien Fortunati

Le chef de la diplomatie helvétique, Ignazio Cassis, entrera-t-il dans l'histoire comme l'homme qui a réussi à ramener la paix en Ukraine? On en est loin, mais les choses se précisent du côté de la Berne fédérale pour la tenue d'un sommet de haut niveau consacré à la paix.

Annoncée initialement à Genève, cette rencontre devrait avoir lieu les 15 et 16 juin prochain à l’hôtel de luxe du Bürgenstock, près de Lucerne, au-dessus du lac des Quatre-Cantons, comme l'ont confirmé au conditionnel, ce mercredi à Berne, Ignazio Cassis et la présidente de la Confédération, Viola Amherd.

En janvier 2024, en marge du World Economic Forum de Davos, Viola Amherd avait reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Berne. À cette occasion était né le projet commun d'organiser en Suisse cette conférence pour la paix.

Même si les Russes ont d'emblée décliné l'invitation, Ignazio Cassis a pris son bâton de pèlerin, qui semble-t-il a porté ses fruits. «Lors d’une première phase exploratoire, communique le Conseil fédéral, la Suisse a mené des entretiens avec des membres du G7, avec l’UE ainsi qu’avec des représentants de pays du Sud comme la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Éthiopie et l’Arabie saoudite.»

Lors de sa séance du jour, les membres du Conseil fédéral ont pris connaissance des résultats de cette phase exploratoire et décidé d'aller de l'avant. Le gouvernement constate que l’organisation de cette conférence «recueille une adhésion suffisamment importante au niveau international».

En attendant les Russes

Ce rendez-vous doit servir de plateforme de dialogue «pour identifier les voies susceptibles de mener à une paix globale, juste et durable pour l’Ukraine, fondée sur le droit international et la Charte des Nations Unies». Et, si possible, il devrait déboucher «sur une feuille de route concrète pour la participation de la Russie au processus de paix».

«Le Conseil fédéral est conscient qu’il existe encore quelques inconnues d’ici au mois de juin, écrit-il dans son communiqué, mais il considère qu’il est de sa responsabilité de contribuer au processus de paix en Ukraine, compte tenu de la longue tradition diplomatique de la Suisse et des réactions encourageantes observées pendant la phase exploratoire».

Quant à la présence du président des Etats-Unis, Joe Biden, à cet événement, elle n'est ni infirmée, ni confirmée.

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