L'UDC exige la sortie de la Suisse du Conseil de l’Europe

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Un «scandale»L'UDC exige la sortie de la Suisse du Conseil de l’Europe

Le parti réagit à la condamnation du pays par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour inaction climatique.

This photo shows an interior view of the European Court of Human Rights (ECHR) in Strasbourg on January 24, 2018. (Photo by FREDERICK FLORIN / AFP)

This photo shows an interior view of the European Court of Human Rights (ECHR) in Strasbourg on January 24, 2018. (Photo by FREDERICK FLORIN / AFP)

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L’UDC a demandé mardi que la Suisse quitte le Conseil de l’Europe après la condamnation par sa Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour inaction climatique.

Dans un communiqué, le parti a affirmé que l’arrêt était «inacceptable» et «un scandale».

«Les juges de Strasbourg n’ont même pas pris en compte le fait que la Suisse est exemplaire en matière de réduction des émissions de CO2. L’UDC condamne fermement cette ingérence de juges étrangers et demande le retrait de la Suisse du Conseil de l’Europe», a ajouté la formation politique.

La CEDH a condamné pour la première fois mardi un État pour violation de la Convention des droits de l’homme, donnant raison à une association de femmes âgées, «Aînées pour la protection du climat», qui attaquait l’inaction du pays face au changement climatique.

Réaction de l'OFJ

L’Office fédéral de la justice (OFJ) a indiqué qu’il prenait «acte de l’arrêt de la Grande Chambre». «Cet arrêt est définitif. Cet arrêt détaillé sera analysé avec les autorités concernées et les mesures que la Suisse doit prendre pour l’avenir seront examinées», a-t-il indiqué.

Mais l’UDC estime en revanche qu’«avec leur jugement d’aujourd’hui, les juges de Strasbourg se transforment en marionnettes d’activistes et ont maintenant définitivement perdu leur crédibilité».

«Leur ingérence effrontée dans la politique suisse est inacceptable pour un pays souverain», indique-t-il.

«La CEDH devient une Cour expansive: cela signifie qu’elle s’immisce de plus en plus dans des affaires nationales qui n’étaient pas à l’ordre du jour lors de sa création – ou plutôt lors de l’adhésion de la Suisse en 1963», ajoute-t-il.

(AFP)

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