Adolescent tué: Le Pen dénonce une «folie meurtrière»

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FranceAdolescent tué: Le Pen dénonce une «folie meurtrière»

Plusieurs politiciens ont réagit après la mort de l'adolescent et l'agression de Samara cette semaine.

Marine Le Pen

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AFP

Les responsables politiques ont dénoncé vendredi la mort d’un adolescent de 15 ans, passé à tabac à Viry-Châtillon (Essonne), Marine Le Pen (RN) et Eric Ciotti (LR) dénonçant un «ensauvagement» et une «explosion de la violence», Fabien Roussel (PCF) appelant à ne pas laisser «la peur s’installer».

Selon le parquet, l’adolescent a été passé à tabac entre «16H00 et 16H30», soit à la sortie du collège, par «plusieurs individus». Après avoir été transporté jeudi à l’hôpital Necker à Paris, il a été opéré dans la nuit et est «décédé (vendredi) en début d’après-midi».

Une enquête a été ouverte des «chefs d’assassinat et de violences en réunion aux abords d’un établissement scolaire».

«Après #Samara, tabassée par une vingtaine de jeunes devant son collège, ce drame doit nous faire prendre conscience de l’explosion de la violence», a dénoncé sur X le patron du parti Les Républicains Eric Ciotti.

«La folie meurtrière n’a donc plus de limites (...) Quand le gouvernement prendra-t-il enfin la mesure de cet ensauvagement qui ronge la société ?», a déclaré sur le même réseau social Marine Le Pen, présidente des députés RN, adressant également ses «condoléances à la famille».

«Les coupables doivent être traduits devant la justice et condamnés. Ne laissons pas la peur s’installer. Nous avons tant besoin de fraternité et de solidarité», a appelé de son côté le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, évoquant sa «profonde émotion».

«Société, écoles, adultes, nous devons tous nous interroger, dire stop à ces violences intolérables et condamner sans faiblesse leurs auteurs», a abondé le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure.

«Ce jeune homme avait 15 ans. Son avenir vient de lui être volé de façon odieuse (...) Contre cette violence, unité et fermeté doivent primer», a également appelé la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance).

«Face à ce crime barbare et à la violence, notre société ne pliera pas», avait déjà réagi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, affirmant que «les auteurs seront retrouvés et sanctionnés». Promesse répétée par sa collègue au gouvernement Marie Guévenoux (Outre-mer), également députée de l’Essonne : «Face à la violence et la barbarie, nous sommes intraitables : les auteurs seront retrouvés et punis pour ce crime».

«Tristesse et colère... il avait la vie devant lui et elle lui a été arrachée ! À ses parents, ses amis, ses camarades de classe, ses enseignants : condoléances et fraternité», a également déclaré sur X Antoine Léaument, député LFI du même département.

(afp)

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