Les conducteurs de trains à nouveau en grève pour les salaires

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Royaume-UniLes conducteurs de trains à nouveau en grève pour les salaires

Débutant vendredi et s'étalant sur trois jours, les employés ferroviaires réclament une hausse des salaires suite à l'inflation.

Les conducteurs de trains britanniques ont entamé vendredi une série de grèves étalées sur trois jours pour réclamer une augmentation de salaire. (image prétexte)

Les conducteurs de trains britanniques ont entamé vendredi une série de grèves étalées sur trois jours pour réclamer une augmentation de salaire. (image prétexte)

AFP

Les conducteurs de trains britanniques ont entamé vendredi une série de grèves étalées sur trois jours pour réclamer une augmentation de salaire, leur mouvement interrompant totalement le trafic sur de nombreuses lignes du Royaume-Uni.

Les membres du syndicat Aslef et opérant pour cinq compagnies ferroviaires comme CrossCountry ou Avanti West Coast ont débrayé en début de journée et se sont réunis sur des piquets de grève à l’extérieur des gares, une nouvelle action qui intervient plus d’un an après le début du mouvement.

Samedi, ce seront les conducteurs travaillant pour six autres compagnies, notamment celle desservant l’aéroport de Londres Heathrow qui cesseront le travail. Puis lundi, huit autres compagnies seront concernées, affectant notamment les dessertes des aéroports londoniens de Stansted et Gatwick.

«Nos membres ont encore une fois voté massivement en faveur de la grève», a souligné le secrétaire général d’Aslef Mick Whelan, pointant que les conducteurs n’avaient pas eu d’augmentation de salaire depuis 2019.

«Cela montre un rejet clair de l’offre ridicule qui nous a été présentée en avril l’an dernier par le Rail Delivery Group», la fédération du secteur, a-t-il ajouté.

Cette dernière proposait de porter de 60.000 à 65.000 livres (70.000 à 75.000 euros environ) le salaire moyen des conducteurs de train.

«Aslef est le seul syndicat ferroviaire à continuer de faire grève, affectant les passagers et empêchant ses propres membres de voter sur l’offre salariale qui reste sur la table», a fustigé de son côté un porte-parole du ministère des Transports.

En décembre, les membres de cette organisation ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève pour les salaires pendant encore six mois, au moment même où les cheminots du syndicat RMT signaient un accord avec les compagnies ferroviaires.

Il s’agissait du premier dans le secteur du rail depuis le début de ce conflit social où 14 compagnies, en majorité privées, refusaient de céder aux demandes de salaires et garanties sur l’emploi.

Depuis 18 mois, la flambée des prix au Royaume-Uni a provoqué des grèves touchant de nombreux secteurs et notamment les services publics comme les transports, la santé ou l’éducation.

Une loi du gouvernement conservateur est désormais en vigueur pour garantir un niveau minimum de service lors des grèves de transport, mais aucun des opérateurs affectés vendredi n’a demandé à y recourir.

(afp)

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