EurovisionSRF livre des détails sur les coûts et les villes potentielles si la Suisse gagne
Nemo et le titre «The Code» se trouvent actuellement à la première place des pronostics. La délégation se pose déjà quelques questions pour l'année prochaine.
- par
- Fabio Dell'Anna
Depuis le début de la semaine, Nemo et sa chanson «The Code» se hissent en tête des favoris des bookmakers pour remporter l'Eurovision. Yves Schifferle, le chef de la délégation suisse, s'est ouvert à la SRF à ce sujet le 2 avril: «Toute l'équipe est réellement ravie de cette réception, cela nous donne un élan positif.»
Cependant, il souligne qu'il reste cinq semaines avant la compétition et que beaucoup de choses pourraient encore évoluer d'ici là. «Nous nous concentrons maintenant sur le spectacle, nous répétons et il nous reste encore beaucoup à accomplir avant Malmö.» En effet, deux semaines avant la finale, les répétitions générales qui dévoileront la mise en scène des performances pourraient bouleverser ce classement.
Actuellement, selon les pronostics, Nemo a 20% de chances de l'emporter. En deuxième position, on retrouve la Croatie avec 15% puis l'Italie avec 12%.
Lausanne ou Genève pourraient accueillir le concours
Même s'il est trop tôt pour en parler, Yves Schifferle a déjà apporté quelques premières précisions quant à l'organisation si notre pays remporte le concours le 11 mai prochain. Selon lui, plusieurs villes pourraient accueillir l'événement en 2025, car elles disposent de grandes salles et d'excellentes infrastructures. Il mentionne notamment Genève et Lausanne en Suisse romande. La capitale vaudoise a déjà reçu l'Eurovision en 1989. Zurich, Berne ou encore Bâle ont également été citées.
Qui va payer?
Il est également important de noter que l'Eurovision a un coût. Yves Schifferle ne se prononce pas sur les chiffres précis, bien que diverses informations circulent sur Internet. Toutefois, «20 Minuten» met en avant une estimation de 25 millions de francs basée sur l'édition 2015 à Vienne. «Nous échangeons déjà avec les Pays-Bas, le Portugal et l'Italie pour avoir une idée des coûts», ajoute le chef de la délégation suisse.
Dans tous les cas, la SSR ne devrait pas être la seule à supporter les coûts. La ville hôte de l'Eurovision devra en prendre une part importante, tout comme les pays participants à l'événement. Yves Schifferle précise qu'il existe également des revenus provenant de la vente de billets et du parrainage.
Pour rappel, la Suisse n'a pas remporté le concours européen de la chanson depuis 1988, lorsque Céline Dion représentait notre pays avec le titre «Ne partez pas sans moi».